Chassés le 30 juin des Jardins d’Éole (XVIIIe et XIXe), des centaines de consommateurs de crack ont créé un campement de fortune devant les grilles de l’espace vert. Les habitants du quartier, à bout de nerfs, attendent des solutions qui ne viennent pas.
Aux jardins d’Éole (XVIIIe et XIXe), c’est un été sous le signe du statu quo qui s’achève. Devant les grilles, des centaines de toxicomanes accros au crack, chaque jour plus nombreux, occupent les trottoirs, sous l’œil des dealeurs, et au grand désespoir des riverains qui ont cédé au sentiment d’un abandon total.
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