01/10/2021
05/09/2021
La Nouvelle-Zélande essayait depuis des années d’expulser le jihadiste sri-lankais responsable d’une attaque au couteau dans un supermarché vendredi, a révélé samedi la Première ministre Jacinda Ardern, disant sa “frustration” et sa volonté de faire évoluer la législation antiterroriste.
Son statut de réfugié avait pourtant été révoqué, les autorités soupçonnant de fausses allégations de menaces pour sa vie au Sri Lanka. Un avis d’expulsion avait même été émis contre lui en avril 2019.
Mais depuis le processus légal traînait en longueur, ce musulman tamoul contestant en justice la révocation de son statut de réfugié, en arguant qu’il risquait “d’être arrêté et torturé” si la Nouvelle-Zélande le renvoyait au Sri Lanka.
Et les tentatives de le condamner en vertu de la loi antiterroriste avaient toutes échoué.
Ahamed Aathil Mohamed Samsudeen, arrivé en Nouvelle-Zélande avec un visa d’étudiant en 2011, avait réussi à obtenir le statut de réfugié deux ans plus tard.
Mais il avait attiré l’attention de la police en 2016 après avoir exprimé sur Facebook sa sympathie pour des attaques jihadistes.
(…) Jacinda Ardern a déclaré que des changements à la législation antiterroriste devraient être approuvés par le Parlement avant la fin du mois.
04/09/2021
Les autorités avaient épuisé tous les recours pour maintenir en détention le Sri Lankais de 32 ans qui s’est attaqué à sept personnes avec un couteau vendredi à Auckland. La première ministre a annoncé une modification de la loi.
L’homme responsable d’une attaque au couteau dans un supermarché en Nouvelle-Zélande avait été surveillé pendant cinq ans et emprisonné pendant trois ans avant que les autorités n’épuisent tous les recours pour le maintenir en détention, a révélé samedi le premier ministre Jacinda Ardern. L’homme, inspiré par l’Etat islamique, avait été libéré en juillet et était depuis sous surveillance policière.
Vendredi, ce Sri Lankais de 32 ans a pris un couteau dans un supermarché d’Auckland et a attaqué sept personnes, dont trois ont été grièvement blessées, avant d’être abattu par la police armée chargée de le suivre. Les ordonnances de suppression du tribunal ont empêché Jacinda Ardern d’expliquer pourquoi le terroriste n’avait pas été expulsé, mais elle a déclaré que des mesures étaient déjà mises en place pour renforcer les lois néo-zélandaises de répression du terrorisme.
(…) Bien que l’homme ait été reconnu coupable de certains chefs d’accusation, il avait déjà passé trois ans en prison en détention provisoire et «toutes les possibilités de poursuivre sa détention avaient été épuisées», a déclaré Jacinda Ardern, même si «des mesures d’atténuation des risques étaient déjà en cours». Jacinda Ardern a ajouté que des changements apportés à la législation néo-zélandaise en matière de lutte contre le terrorisme devraient être approuvés par le Parlement avant la fin du mois.
03/09/2021
Une attaque à l’arme blanche dans un centre commercial d’Auckland a été qualifiée d’attaque terroriste par la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, qui a identifié l’agresseur comme un extrémiste violent, un ressortissant sri-lankais qui était une personne surveillé par la sécurité nationale depuis 2016.
“L’individu était une menace connue pour la Nouvelle-Zélande.” Il a été abattu dans les 60 secondes qui ont suivi le début de l’attaque.
Six personnes ont été blessées, dont trois dans un état critique, après que l’homme a pris d’assaut un supermarché à Auckland, en Nouvelle-Zélande, armé d’un couteau, vendredi après-midi. Selon des témoins, l’homme a poignardé plusieurs personnes dans le supermarché avant d’être abattu par la police.
Le Premier ministre Jacinda Ardern a déclaré qu’il s’agissait d’une attaque terroriste perpétrée par une menace connue, qui faisait l’objet d’une surveillance policière constante.
“Ce qui s’est passé aujourd’hui est méprisable. C’était haineux, c’était mal. C’est le fait d’un individu, pas d’une foi, pas d’une culture, pas d’une ethnie, mais d’un individu qui est prisonnier d’une idéologie qui n’est soutenue ici par personne dans la communauté“, a déclaré Mme Ardern.
Le commissaire de police Andrew Coster a reconnu que l’attaque soulevait des questions quant à savoir si la police aurait pu intervenir avant qu’il ne frappe, mais a déclaré que les agents impliqués avaient fait tout ce qu’ils pouvaient.
“[Les équipes de police] doivent maintenir une distance suffisante pour que la surveillance soit efficace, et elles étaient donc aussi proches que possible sans compromettre la surveillance“, a-t-il déclaré.
La Première Ministre s’est dite “absolument dévastée” par l’attaque, et a déclaré que rien n’indiquait que l’homme allait passer à l’acte vendredi.
“Je peux vous dire que les agences ont utilisé tous les moyens possibles à leur disposition pour protéger le public néo-zélandais de cet individu“, a-t-elle déclaré.
“De tous les outils dont nous disposons, le contrôle et la surveillance constants – en dehors de l’emprisonnement d’une personne – est l’un des plus puissants, et c’est ce qui était attaché à cet individu. Le fait qu’il soit dans la communauté sera une illustration du fait que nous n’avons pas réussi à utiliser la loi, dans la mesure où nous l’aurions souhaité.“
Michelle Miller faisait ses courses l’après-midi lorsqu’elle a vu la scène se dérouler. Elle a déclaré que l’homme “courait partout comme un fou” et attaquait les gens.
Michelle Miller, qui a fui le supermarché lorsque la police s’est précipitée à l’intérieur, a dit qu’elle avait entendu des officiers ordonner à l’homme de se rendre et de se mettre au sol avant que des coups de feu ne soient tirés.
Le terroriste présumé a 32 ans, il est sympathisant de l’État islamique. Il a migré du Sri Lanka vers la Nouvelle-Zélande en 2011, avant d’être surveillé en 2016 pour ses penchants extrémistes.
Un terroriste proche du groupe Etat islamique a poignardé six personnes dans un supermarché d’Auckland, vendredi 3 septembre, avant que la police ne l’abatte, a annoncé la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. Trois des victimes sont gravement blessées, indique le New Zealand Herald.
“Ce qui s’est passé aujourd’hui était ignoble, c’était détestable, c’était mauvais”, a-t-elle souligné, décrivant l’agresseur comme un ressortissant sri-lankais arrivé en Nouvelle-Zélande en 2011.
“Cette situation soulève des questions”
Cité par le New Zealand Herald, le commissaire de police Andrew Coster a indiqué que le suspect était “étroitement surveillé par des équipes de surveillance et une équipe tactique”. Il aurait fait l’acquisition d’un couteau à l’intérieur du centre commercial avant de passer à l’attaque et d’être rapidement neutralisé.
“Je sais que cette situation soulève des questions quant à savoir si la police aurait pu faire plus”, a déclaré le commissaire, avant d’ajouter : “La réalité est que lorsque vous surveillez quelqu’un 24 heures sur 24, il n’est pas toujours possible d’être immédiatement à côté de lui”.