On le disait acculé, chancelant. Au bord du gouffre même, affaibli par une impopularité record, des enquêtes judiciaires multiples et des crises à répétition. Mais on l’a peut-être enterré un peu tôt. Envers et contre tout, Jair Bolsonaro est parvenu, mardi 7 septembre, à mobiliser en masse ses partisans dans les rues du Brésil, à l’occasion du jour de l’indépendance nationale.
Sur fond de menaces de coup d’Etat, un peu partout, des dizaines de milliers de manifestants (NDR : sic) ont défilé pour défendre leur président mal en point. Le plus gros rassemblement a logiquement eu lieu à Sao Paulo, capitale économique et plus grande métropole du pays, sur la Paulista, cette « Ve Avenue » locale où s’alignent banques, musées et lieux de pouvoir. Et où, traditionnellement, ont lieu les grandes mobilisations populaires. (…)