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INED : Institut national d'études démographiques

INED, étude de 2019 :

– En 2017, les femmes immigrées avaient un taux de fécondité de 2.60, alors qu’il était de 1.77 pour celui des femmes natives

– En 2014, le taux de fécondité des femmes maghrébines était plus important en France que dans leur pays d’origine

La fécondité des immigrées varie selon le pays de naissance. Avec environ 3,5 enfants par femme, les immigrées originaires du Maghreb ont le taux de fécondité le plus
élevé (figure 2). Celui des immigrées nées en Afrique subsaharienne ou en Turquie avoisine trois enfants (respectivement 2,91 et 3,12). La fécondité des immigrées
nées en Europe ou dans les autres régions du monde se rapproche de la moyenne nationale, environ 2 enfants par femme.

Ces niveaux de fécondité ne reflètent pas nécessairement ceux des pays d’origine. La Turquie, par exemple, affiche un taux de fécondité proche de 2 enfants par femme, au même niveau que le reste de l’Asie. Les pays du Maghreb ne dépassent pas 3 enfants par femme.

La fécondité reste encore élevée chez les immigrées d’origine algérienne (3,6), tunisienne (3,5), marocaine (3,4) ou turque (3,1). Elle dépasse même celle des pays d’origine (respectivement 3 ; 2,4 ; 2,2 et 2,1) parce que les couples attendent souvent d’être en France pour avoir leurs enfants. 


Étude complète :

INED

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