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Les familles monoparentales n’ont jamais été aussi nombreuses en France. Selon une enquête de l’Insee publiée ce lundi, elles représentent désormais un quart des ménages avec enfants. Depuis une quarantaine d’année, ce taux ne cesse d’augmenter. Au début des années 80, 10% des parents élevaient seuls leurs enfants.

Avec évidemment des conséquences majeures sur le plan économique et social. Dans 82% des familles monoparentales, c’est la mère qui doit gérer l’éducation de son ou ses enfants. Or les femmes sont moins bien payées que les hommes.

De plus, parmi ces mères vivant seules, celles qui ont un emploi ne sont que 75%. Cette inégalité est amplifiée par la problématique du logement. A priori, qu’on vive en couple ou qu’on soit seul à élever ses enfants, la superficie du lieu de vie devrait être la même.

37% des familles monoparentales vivent en HLM contre 16% pour la famille traditionnelle. Et, faute de revenus suffisant pour emprunter, les familles monoparentales sont plus rarement propriétaires.  […] Le taux de pauvreté dans les familles monoparentales de plus d’un enfant dépasse en effet les 40%. Et il serait bien plus élevé, si ces parents isolés ne bénéficiaient pas d’aides publiques (allocations familiales, APL, RSA, prime d’activité…) permettant d’augmenter leur revenu initial. La Dress estime que sans ce soutien financier de l’Etat, 61,3% des familles monoparentales de plus d’un enfant, vivraient sous le taux de pauvreté. Ce filet de sécurité est donc indispensable, mais en même temps il coûte aussi de plus en plus cher à l’Etat puisque la part des familles concernées augmente.

BFMTV

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