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Procès des attentats du 13-Novembre 2015 : « Les terroristes, les djihadistes, les radicaux, ce sont des musulmans. Il s’agit de l’Islam authentique », déclare Salah Abdeslam (MàJ)

30/09/2021


26/09/2021


15/09/2021

Masque noir baissé sur sa barbe garnie, t-shirt sombre et veste polaire foncée sur le dos, Salah Abdeslam s’est exprimé pendant environ cinq minutes, pour affirmer que les « terroristes, jihadistes, radicalisés » auxquels on avait pu se référer pendant l’audience étaient en fait « des musulmans ». « Il s’agit de l’Islam authentique », a-t-il soutenu.

Le Soir

“Tous ces termes créent de la confusion. Tout cela n’est que de l’islam authentique. Tous ces radicaux, ce sont des musulmans”.

Ouest-France



10/09/2021

Ce que décrit en premier lieu ce rapport, c’est son prosélytisme. Le jeune homme «a même mis à profit son expérience de l’incarcération, et plus encore de l’isolement, pour développer ses connaissances religieuses ». Il userait « de la médiatisation de son affaire et de la curiosité qu’il suscite pour influencer ses codétenus et leur dispenser des conseils religieux », est-il notamment écrit.

Des « cours de doctrine » à ses codétenus

En avril 2019, il commence ainsi à discuter par la fenêtre de sa cellule avec des codétenus, dont un Nigérian dans la cellule d’au-dessous. Selon le rapport, celui qui se considère comme « un passeur de la parole du Créateur » dispense « des cours de doctrine » à ses voisins et leur « dicte leurs pratiques confessionnelles » à l’aide de « supports écrits ».

De janvier 2020 à janvier 2021, le djihadiste se lie avec Fabrice Arbaoui, un jeune homme ultra-violent condamné notamment à trois ans ferme pour l’agression d’un surveillant, et Mohamed Medjdoub, auteur présumé de l’attentat qui a fait plusieurs blessés dans le centre-ville de Lyon en mai 2019.

Néanmoins, poursuit la DAP, le jeune homme n’est pas si érudit qu’il voudrait laisser croire. Le détenu, est-il noté, révèle « un véritable déficit de connaissances, des incohérences doctrinales ainsi qu’une incapacité à tenir une conversation en arabe et à chanter des chants djihadistes »…Mais le jeune homme entretient une correspondance avec « des soutiens anonymes » et « la gent féminine, notamment de jeunes converties ayant embrassé une vision radicale de l’islam », et dont certaines auraient envisagé un mariage religieux avec lui.

[…]

Le Parisien


09/09/2021

Photo de la cellule du terroriste islamiste Salah Abdeslam :

La cellule de Salah Abdeslam

Source

Les lectures de Salah Abdeslam en prison. L’analyse de la soixantaine de livres/CD recensés depuis son arrivée en détention révèle que, progressivement, il ne s’adonne qu’à des lectures salafistes ou wahhabites, sur les batailles/conquêtes musulmanes.

Mediapart


“22 h 01”, le récit d’une victime des attentats du 13-Novembre :


L’administration pénitentiaire rapporte le prosélytisme de Salah Abdeslam en prison

Selon une information de Mediapart , confirmée par BFMTV , ce radicalisme avait déjà été souligné il y a trois semaines par l’administration pénitentiaire de Fleury-Mérogis, où l’homme est incarcéré sous le régime de l’isolement.

Selon ce document, versé aux débats du procès, il aurait, en septembre 2020, lors
de la découverte de son ordonnance de mise en accusation, crié à plusieurs
reprises “Allah Akbar !” et aurait “défié les agents de la pénitentiaire”, leur
déclarant : “Flippe pas, mécréant ! […] Je sortirai un jour, sur Allah. Et j’aurai ma
vengeance !”. En décembre 2020, alors que son placement sous vidéosurveillance
est renouvelé, il déclare, selon Mediapart : “Je ne veux rien, ni de vous, ni du
juge. Il n’y a que la justice d’Allah qui compte !”

[…]

Selon BFMTV, toujours, l’administration rapporte que Salah Abdeslam “se
distingue par le prosélytisme” auquel il s’adonne en prison : “Il use de sa
médiatisation pour influencer ses codétenus et leur dispenser des conseils
religieux”, notamment auprès de son voisin de cellule. Il aurait donné à quelques
autres détenus des “cours de doctrine”.
L’enquête de Mediapart indique que le Belge a lu, durant sa détention, de
nombreux ouvrages “salafistes ou wahhabites”. Les journalistes rapportent qu’il
s’est “investi dans de nombreux échanges, de porte à porte”. Un comportement
qui se serait amélioré après avoir été éloigné de deux détenus “disposant d’une
connaissance fine des savoirs religieux djihadistes”, qui lui aurait “porté
contradiction”.
Toutefois, lors d’un échange avec l’administration, au mois d’août 2020, il se
serait défini comme “passeur de la parole du Créateur”.

[…]

Ouest-France


Selon Le Parisien, Salah Abdeslam entretient des correspondances avec au moins quatre femmes. Dans un rapport, les policiers de la DGSI estiment que « ces courriers témoignent du charisme gagné auprès d’une communauté islamiste radicale féminine »

Dimanche, Salah Abdeslam, numéro d’écrou 444806, a fêté ses 30 ans à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Il est incarcéré depuis trois ans et demi. En détention, où il a été discrètement soigné pour une appendicite en juin 2018, il reçoit des lettres d’au moins quatre femmes, dont l’une domiciliée à Düsseldorf, en Allemagne.

Une autre, prénommée Maëva et domiciliée dans le Tarn-et-Garonne, apparaît comme sa correspondante la plus régulière. Présentée comme « proche de la mouvance islamiste radicale », cette jeune correspondante de 20 ans a de longs échanges d’ordre théologique avec le prisonnier depuis près de deux ans. Elle écrit sur un cahier à grands carreaux d’une écriture régulière. Il lui répond de même, appliqué, tout en se demandant s’il ne commet pas un « pêché » : « Certains disent que la foi peut être dénuée d’acte mais c’est faux […] Ce qui est sûr, c’est que le musulman ne peut pas rester en enfer éternellement ». En décembre dernier, Maëva demande même à pouvoir rendre visite à « Salah » en prison afin de « lui apporter un soutien moral et entretenir les liens qui nous unissent dans cette épreuve. » Requête appuyée par Salah Abdeslam et ses parents en personne. Mais elle est refusée par le magistrat instructeur.

« Ces courriers témoignent du charisme gagné par Salah Abdeslam auprès d’une communauté islamiste radicale féminine, notent les policiers de la DGSI dans un rapport. Ces femmes le placent tantôt comme une victime du système judiciaire, tantôt comme un homme pieux dépassé par les événements ».

Le Parisien




08/09/2021

Notre reporter sur place a entendu des victimes à l’arrière de la salle lui répondre: “Et nous, il y a eu 130 morts! Salopard”

Salah Abdeslam a continué: “Je ne me suis jamais plaint parce que je sais qu’après on sera ressuscité et que vous devrez rendre des comptes”, a-t-il encore dit.

BFMTV



A partir de ce mercredi s’ouvre devant la cour d’assises spéciale de Paris, le procès historique des attentats du 13-Novembre prévu pour durer neuf mois. 20 accusés, dont Salah Abdeslam seul survivant des commandos islamistes téléguidés par Daesh qui avaient tué 130 morts et fait plus de 350 blessés, en 2015, à Paris et Saint-Denis, sont jugés.

CNews



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