Des femmes de chambre, des hommes d’entretien; ils étaient 178, sans papier, payés sous le salaire minimum, à travailler illégalement dans une trentaine d’hôtels de la grande région de Québec, placés par un trio d’entrepreneurs d’origine colombienne.
Josimar Pena Mendoza, 33 ans, de Québec, Jorge Alexander Pena Mendoza, 44 ans de L’Ancienne-Lorette et Didier Alirio Rubiano Montoya, 46 ans de Sainte-Marie ont plaidé coupable jeudi à l’accusation d’avoir engagé des étrangers qui n’étaient pas autorisés à occuper un emploi, en contravention à la Loi sur l’immigration.
Le projet Calmar de l’Agence des services frontaliers du Canada a mis fin à leur très lucratif commerce de placement illégal de travailleurs non autorisés La formule était clef en main : les entrepreneurs d’origine colombienne se chargeaient d’embaucher, de rémunérer, de répartir et de transporter les travailleurs.
Les enquêteurs de l’Agence des services frontaliers n’ont trouvé aucun contrat écrit entre GDI et les entreprises d’entretien ménager de Rubiano Montoya et Pena Mendoza. GDI ne fait face à aucune accusation. Les trois entrepreneurs d’origine colombienne ont aussi obtenu des contrats d’entretien ménager dans les hôtels sans passer par GDI.
[…]