18/09/2021
À Lorient, l’enquête a été très rapide concernant l’école visée par des tirs en pleine journée, cette semaine. Ce vendredi 17 septembre, quatre jours après les faits, un Lorientais de 16 ans a été déféré et mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui et dégradation d’établissement scolaire. Puis remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.
[…]L’enquête du commissariat de Lorient s’est rapidement orientée vers un adolescent de 16 ans, déjà connu des services de police et de la justice. Placé en garde à vue, il a nié être impliqué dans ces faits. Mais au cours d’une perquisition chez lui, une lunette de visée et des plombs ont été saisis. Le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger, indique que ces plombs étaient « de caractéristiques semblables » à ceux retrouvés, mardi, à l’école.
À Lorient, ces tirs ont provoqué une vive émotion au sein du personnel de l’établissement et chez les parents d’élèves. Le maire de Lorient, Fabrice Loher, et son adjointe à l’éducation, Morgane Christien, se sont rendus sur place ce jeudi pour leur apporter leur soutien.
16/09/2021
« Des tirs sur une école en pleine journée, c’est dingue ». Ce voisin de l’école de Kerentrech, à Lorient, n’en revient toujours pas. Au pied de l’établissement, situé place de l’Yser, il observe, ce mercredi 15 septembre, les deux vitres affublées de morceaux d’adhésif pour dissimuler les impacts.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les faits auraient eu lieu ce mardi, aux alentours de 11 h. Moment où les enfants se trouvaient dans l’établissement. Le personnel de cette école élémentaire n’a découvert la chose qu’au cours de l’après-midi mais a immédiatement fait le lien avec des bruits entendus en fin de matinée. Sur place, la police a constaté la présence de trois impacts sur la façade, à proximité de l’entrée. Deux vitres ont été atteintes : elles donnent sur la cage d’escalier empruntée chaque jour par la centaine d’élèves et le personnel. Les tirs proviendraient d’une carabine ou d’un pistolet à plombs. Une enquête a été ouverte mais, pour le moment, elle n’a pas encore permis d’identifier l’auteur des tirs.