Déjà condamné pour apologie du terrorisme et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, un libraire de la rue des Postes est de nouveau sanctionné. Cette fois, pour ne pas avoir respecté les obligations liées à sa dernière condamnation.
La police est venue le chercher dans sa librairie. Après avoir tenté de l’interpeller dans le logement dont M. C. avait auparavant communiqué toutes les coordonnées aux forces de l’ordre. Âgé de 65 ans, père de famille nombreuse, C. n’est pas un inconnu. En février 2015, ce libraire installé rue des Postes, à Lille, est condamné pour apologie du terrorisme. En juin 2020, il sort de prison après une autre peine. Il a écopé, à Paris, de plusieurs années de détention pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. De retour à Lille, C. reste contraint à une série de mesures visant à le maintenir sous surveillance.
Le Lillois est notamment soumis à des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (MICAS). Il est également inscrit au Fichier automatisé des auteurs d’infractions terroristes (FIJAIT). « J’ai passé un an à me présenter à la police, résume maintenant ce citoyen français assurant avoir été déchu de sa nationalité marocaine. Je n’ai jamais raté un jour. »
[…]Sanction : six mois sous bracelet électronique.
(Merci à Marie Ange)