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En 2003, un habitant de Nîmes était grièvement blessé à l’arme blanche. La cour vient de rejeter une demande d’annulation de la procédure formulée par la défense qui avait estimé que la longueur de l’instruction générait un procès se tenant 18 ans après les faits. La victime, un Nîmois gay avait été frappée de plusieurs coups de couteau. 

Cet accusé comparaissait depuis lundi matin pour des faits vieux de 18 ans. Le 8 janvier 2003, les secours sont intervenus pour un homme qui était retrouvé sur le pallier de son immeuble situé en centre-ville au niveau de la rue de la Madeleine et de la tour de l’horloge. Il était inconscient et entre la vie et la mort. Il avait été égorgé, frappé à plusieurs reprises au niveau du cou, avec la carotide partiellement sectionnée. Un véritable miraculé qui est venu ce matin à la barre de la cour d’assises, cet homme est encore aujourd’hui incapable de se souvenir des faits le soir du drame…. Il était serveur dans un bar de Nîmes à l’époque des faits.

L’ADN de l’accusé a été retrouvé sur une bouteille de Whisky et sur un verre, un suspect qui a rapidement quitté le territoire français pour se rendre en Espagne. Natif du Maroc il était pendant plus de 17 ans introuvable. En avril dernier il a essayé de rentrer en France et a été immédiatement interpellé par la police de l’air et des frontières car il faisait l’objet d’une fiche de recherches pour ces faits criminel nîmois datant de 2003. Depuis il était incarcéré, il retourne ce soir en détention après sa condamnation à 20 ans de réclusion.

Objectif Gard / Midi-Libre

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