Le réseau exploitait au total une trentaine de femmes. Les policiers de l’office central de répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) et de la PJ de Nice (Alpes-Maritimes) ont entendu dix victimes. L’argent des proxénètes était ensuite envoyé vers le Nigeria. Six hommes et femmes ont été mis en examen dans ce dossier, cinq d’entre eux sont derrière les barreaux.
Les groupes nigérians montent en puissance. Ils sont aujourd’hui présents dans tous les champs de la criminalité et se sont hissés au rang d’associés ou de concurrents des plus puissantes organisations mafieuses du monde. Un réseau de proxénètes, originaires de ce géant d’Afrique, a été démantelé la semaine dernière sur la Côte-d’Azur. Six hommes et femmes, âgés de 30 à 40 ans ont été mis en examen, vendredi 17 septembre à Nice (Alpes-Maritimes). Cinq d’entre eux ont été écroués.
[…]La jeune femme est contrainte de se prostituer, en étant encadré par des « mamas ». Ce sont des femmes plus âgées qui la surveillent et récupèrent l’argent des passes. La victime est alors forcée de rembourser le prix de son passage en Europe, estimé à 40 000 euros. Elle participe à des cérémonies « juju » qui sont à la fois magiques et spirituelles, qui servent en fait à la maintenir sous emprise psychologique.
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