Le 8 septembre, une patrouille est appelée à la gare de Calais. Visiblement alcoolisé, un individu voyageant sans billet selon les contrôleurs, a un comportement très agité. À leur arrivée, les policiers constatent que les agents SNCF font face à un jeune homme passablement énervé.
Lorsqu’ils s’approchent, celui-ci leur adresse des gestes obscènes assortis de mots fleuris. Il tente de forcer le passage, se rebelle, frappe un policier et le mord au mollet. Il faudra l’intervention des quatre représentants de l’ordre pour le maîtriser. Des témoins confirmeront les faits.
[…]Son avocate, Me Devos, retrace son parcours difficile, son départ du pays à cause de la dictature. « Il se sent agressé par le regard des autres. » Le prévenu a finalement été condamné à trois mois de prison ferme. Il devra régler les frais de justice. Un mandat de dépôt a été délivré à la fin de l’audience.