« Cette décision non concertée va malheureusement avoir des conséquences très lourdes pour le quartier des 4 Chemins à Pantin qui regroupe déjà de nombreuses difficultés avec du trafic de drogue et de paquets cigarettes qui empoisonnent la vie des gens au quotidien », ajoute Geoffrey Carvalhinho (Libres!), conseiller municipal de Pantin.
« Par cette décision, le ministre de l’Intérieur piétine les élus locaux et s’essuie les pieds sur la Seine-Saint-Denis. Il a opté pour la plus mauvaise solution : celle d’ajouter de la misère à la misère. Ce choix témoigne d’une véritable incompétence, il est tout simplement honteux ! », réagit le maire de Pantin Bertrand Kern (PS) dans un communiqué.
Il réclame un rendez-vous au Premier ministre « afin qu’il prenne toutes les mesures sanitaires, sociales et sécuritaires indispensables ». La maire d’Aubervilliers, Karine Franclet (UDI), déplore cette absence de dialogue et appelle à « sortir du cercle vicieux », indiquant « refuser la décision unilatérale du ministère de l’Intérieur », demandant à rencontrer Jean Castex.
Par communiqué, le président socialiste du département, Stéphane Troussel, a expliqué « ne pas accepter » la décision de la préfecture de police « sur la forme et sur le fond ».
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