La procédure est rare. Et elle n’a pas encore abouti. Mais le bailleur social Toit et joie met la pression sur trois familles hébergées dans l’une de ses résidences à Gonesse (Val-d’Oise). Il a déposé une requête au tribunal de proximité pour les expulser. La cause ? Leurs enfants sont très connus dans le quartier pour des faits de délinquance.
« En douze ans, nous avons dû effectuer seulement trois ou quatre expulsions de ce type dans toute la région. Mais parfois il le faut » a déclaré Michèle Attard, la directrice générale de Toit et Joie, au journal Le Parisien. Le bailleur gère environ 15 000 logements en Île-de-France dont 20 % en quartiers prioritaires.
Son avocat justifie la procédure par les actions récurrentes des enfants de ces trois familles. Ils seraient liés, au total, à la dégradation et au vol de 64 véhicules dans et autour de la résidence. […]
A l’Ouest-France