En Afghanistan, les talibans semblent en voie de réinstaurer leur interprétation ultraradicale de la Charia avec un possible retour des châtiments corporels et des exécutions publiques. L’un des fondateurs du groupe a récemment déclaré que “couper les mains [des voleurs] est nécessaire pour la sécurité”. […]
Le mollah Nooruddin Turabi, ancien chef notoire de la police religieuse des talibans et désormais responsable des prisons, a déclaré à l’Associated Press que les punitions extrêmes telles que les exécutions et les amputations reprendraient en Afghanistan. Il a affirmé que la règle selon laquelle les voleurs doivent avoir la main coupée était “nécessaire pour la sécurité“.
Le sexagénaire, membre fondateur de mouvement islamiste, a toutefois précisé que ces punitions ne seraient pas infligées en public, comme elles l’étaient sous le précédent régime taliban dans les années 1990. Pourtant, un homme accusé d’avoir participé à un kidnapping a été abattu et exhibé à la vue de tous aujourd’hui dans la ville d’Herat. Son corps ensanglanté a été pendu à une grue sur la place principale de la ville, devant un public médusé. […]
Mais une partie de la population se félicite tout de même du retour des talibans et de leur interprétation ultraradicale des réglementations islamiques, à l’instar de Amjad Jawed, 21 ans, qui vend du maïs grillé dans la rue. “La main d’un voleur doit être coupée, une femme adultère doit être lapidée. Ce sont les lois de l’Islam. Nous sommes musulmans et ce sont nos lois“, assure le jeune homme. […]
Merci Tara King