Six mois après la fin de la peine de prison de Kevin Omar Mohamed pour terrorisme, l’équipe de sécurité nationale de l’EISN-O de la GRC à Toronto a décidé de prendre de ses nouvelles
Non seulement il violait sa probation en utilisant un smartphone, mais il avait téléchargé de la littérature d’Al-Qaida, des manuels sur les bombes et les poisons, ainsi qu’un tract justifiant le meurtre de femmes et d’enfants, selon les allégations déposées au tribunal.
On l’a également vu rencontrer Daniel Khoshnood, un autre ancien détenu qui avait des antécédents de violence et dont le téléphone contenait plus de 200 vidéos des talibans, d’ISIS et d’Al-Qaida, ainsi que des guides de fabrication de bombes, selon les allégations.
Tous deux ont été arrêtés en tant que menaces potentielles pour la sécurité nationale.
L’EISN-O a également écrit que Khoshnood semblait s’aligner sur les talibans, utilisant les termes “nous” et “nous” lorsqu’il parlait du groupe militant sur YouTube. “Nous allons continuer à envoyer des kamikazes”, aurait-il écrit. “Les talibans sont la véritable force islamique. Nous mourrons pour notre cause. Nous n’abandonnerons jamais. Les gens ne nous aiment peut-être pas, mais nous les forcerons à nous respecter. Nous sommes une force avec laquelle il faut compter. Nous n’avons pas peur de la mort et nous sommes prêts à affronter le monde entier. L’islam dominera le monde, comme le prévoient nos prophéties.“
La police a arrêté Khoshnood le 23 mars 2021, pour avoir prétendument enfreint les conditions de sa mise à l’épreuve, qui lui interdisaient également de posséder un téléphone.
Il a nié connaître Mohamed et a affirmé que ce n’était pas lui sur les photos de surveillance.
Une fouille du téléphone de Khoshnood a cependant permis de découvrir “une grande quantité de matériel pouvant être utilisé pour mener une attaque terroriste, y compris de multiples guides de fabrication de bombes, du matériel idéologique extrémiste, des vidéos de propagande violente montrant des meurtres, ainsi que des conversations enregistrées dans lesquelles Khoshnood s’identifie comme un extrémiste“, selon les allégations.