Le Conseil d’État valide la dissolution d’une organisation anti-discrimination
Une décision susceptible d’avoir un impact glaçant sur la société civile en France et au-delà
[…]Au cours des années, le CCIF a joué un rôle essentiel en fournissant un soutien juridique à des personnes confrontées à des discriminations anti-musulmanes et en documentant l’impact discriminatoire à l’encontre des musulmans des mesures antiterroristes prises par la France.
Dans son jugement, le Conseil d’État a affirmé que la dénonciation par le CCIF de l’hostilité de la France vis-à-vis des musulmans dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme, ainsi que le fait que l’organisation se soit abstenue de « modérer » des commentaires antisémites et d’autres commentaires hostiles affichés par des tiers en réponse à des affichages du CCIF sur les réseaux sociaux, constituaient des incitations à la discrimination, à la haine et à la violence, justifiant la décision de la dissoudre. Le Conseil a également accepté des allégations controversées selon lesquelles le CCIF entretenait des liens étroits avec des partisans de l’islamisme radical, notamment par l’intermédiaire de son ancien directeur exécutif.
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