L’influenceur spécialisé dans la musculation s’est fait connaître sur la plateforme par ses prises à partie directes d’autres influenceurs. Il a été condamné mardi à deux ans de prison dont vingt-deux mois avec sursis. Il a, pendant l’automne 2020, déjà effectué deux mois de détention, et n’aura ainsi pas à retourner en prison.
C’est une condamnation synonyme de «grand espoir» pour les victimes de cyberharcèlement, «souvent déconsidérées par la justice», selon Me Laura-Alice Bouvier, avocate de parties civiles. Le youtubeur Marvel Fitness a été condamné mardi en appel à Versailles à deux ans de prison, dont vingt-deux mois avec sursis, pour avoir harcelé en ligne d’autres influenceurs. Il a, pendant l’automne 2020, déjà effectué deux mois de détention, et n’aura ainsi pas à retourner en prison.
Habannou S., 32 ans, plus connu sous le nom de Marvel Fitness, s’est fait connaître sur YouTube où il est suivi par 146 000 personnes à travers ses vidéos sur l’univers de la musculation mais aussi grâce à ses «dramas», des prises à partie directes d’autres influenceurs du milieu du fitness. «Demain, je lui mets une fin de carrière à cette pute» ou encore «tu mets un pied à Paris, t’inquiètes pas on va pas te louper» : lors de l’enquête, l’Yvelinois a reconnu les propos reprochés mais assuré qu’ils relevaient de la satire.
[…]16/06/2021
Le parquet général de Versailles a requis mardi en appel la même peine qu’en première instance à l’encontre de Marvel Fitness, un Youtubeur condamné en septembre à deux ans de prison dont un avec sursis pour harcèlement moral sur d’autres influenceurs. Lors de son procès devant la cour d’appel de Versailles, Marvel Fitness, 32 ans aujourd’hui, s’est défendu en expliquant avoir réalisé des «vidéos satire» mais «sans intention haineuse». (…)
Lors de l’enquête, des influenceurs visés par Marvel Fitness ont aussi fait part de préjudices financiers sur leur carrière. «Un conflit de cour de récréation un peu ridicule qui n’aurait pas dû être judiciarisé», tacle l’avocat de Marvel Fitness, Me Juan Branco, mettant en doute «la crédibilité de la parole des parties civiles», des personnes «publiques» et «pas vulnérables». La cour rendra son arrêt le 28 septembre.