La candidate du Rassemblement national a présenté son projet de loi “Citoyenneté, Identité et immigration” à la presse ce mardi. Conditionné à son hypothétique élection à l’Elysée, ce dispositif, qui s’articule entre un référendum et une batterie d’ordonnances, vise à durcir la politique migratoire et à réaffirmer la primauté du droit français sur les textes internationaux.
Davantage au fond qu’un projet de loi, c’est le coeur de son programme pour la prochaine présidentielle que Marine Le Pen a présenté ce mardi à la presse. Son nom: “Citoyenneté, Identité et Immigration” ou – “C2I”, selon le résumé en forme de sobriquet employé par la candidate devant les journalistes lors de ce rendez-vous. Trois axes qui recouvrent “trois objectifs principaux”, synthétisés plus tard par Marine Le Pen: “Maîtrise des flux migratoires, protection de la nationalité et de la citoyenneté française, la suprématie de la constitution et du droit français.”
Le dispostif dévoilé comporte, pêle-mêle, la volonté d’appliquer la prorité nationale au logement, à l’emploi, à réserver les allocation familiales aux Français, d’extra-territorialiser les demandes d’asile, de faciliter les expulsions, de mettre fin au regroupement familial, ou d’abolir le droit du sol.