L’ancien garde des Sceaux, Robert Badinter, qui fit voter il y a tout juste quarante ans l’abolition de la peine de mort, revient sur le combat de sa vie.
La gauche, Salah Abdeslam, la politique sécuritaire, les présidents… Il n’élude aucune question mais, au fond, ces sujets ne semblent plus guère le concerner. Toujours, il y revient : la peine de mort, qu’il fit supprimer il y a tout juste quarante ans en France. Sans doute ne la verra-t-il pas de son vivant mais, à 93 ans, l’ancien avocat, agrégé de droit et « hugolâtre », rêve toujours de son abolition universelle. […]