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01/10/2021

Un attentat a-t-il été déjoué début septembre à Paris ? C’est la question que se posent les enquêteurs depuis qu’ils ont pris connaissance des premières expertises du téléphone d’un homme fiché S interpellé début septembre à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, pour avoir tenté de se faire livrer une kalachnikov commandée sur le darknet (l’internet souterrain qui abrite de nombreux trafics). 

Le suspect de 27 ans avait en effet effectué des recherches sur des lieux de cultes sur la communauté juive à Paris selon des sources concordantes à RTL, et sur le départ au jihad en Syrie. L’interpellation avait été rendue publique et l’homme avait été mis en examen le 5 septembre pour association de malfaiteur terroriste criminelle, notamment du fait de textes jihadistes retrouvés à son domicile. 

Des synagogues parisiennes visées

Les recherches sur le téléphone du suspect sont récentes d’après nos informations et concernent plusieurs synagogues parisiennes. Autres recherches effectuées : les modalités d’un départ en Syrie pour rallier le jihad. Enfin, l’acquisition d’une machette a aussi été envisagée selon une source proche de l’enquête. Un faisceau d’éléments qui font peser lourd dans la balance même si le dossier n’est pas encore considéré formellement comme un attentat déjoué par le ministère de l’Intérieur.

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RTL


26/09/2021

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C’est la douane américaine qui a détecté sa commande, sur le darknet, d’une kalachnikov et de munitions. Un achat opéré en cryptomonnaie, des bitcoins, pour l’équivalent d’une somme de 2.000 euros. Faut-il y voir un souci de dissimulation ou la preuve qu’il ne disposait pas de réseau pour s’approvisionner? Toujours est-il que les douaniers américains ont aussitôt alerté leurs homologues français de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). Et, à défaut de livreur, ce sont les policiers de la section antiterroriste de la ­brigade criminelle qui ont débarqué début septembre dans l’appartement familial de Brahim K. à La ­Courneuve (Seine-Saint-­Denis).

Une première tentative pour se rendre en Syrie dès 2017


Le jeune homme venait d’intégrer le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) à la demande de la direction ­générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon nos informations, la DGSI avait reçu un signalement des services belges selon lequel ce Franco-Tunisien était en contact régulier avec un de leurs objectifs, un Tchétchène radicalisé installé en Belgique.

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En reconstituant le parcours scolaire et professionnel de cet homme qualifié de solitaire, les enquêteurs ont néanmoins trouvé trace de ce que les spécialistes de la radicalisation islamiste appellent un “signal faible”. Brahim K. a quitté courant 2019 un emploi de transporteur routier. Raison invoquée selon son employeur : il ne voulait pas transporter d’alcool.

Le JDD

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