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Raison de leur libération invoquée : il n’y avait plus de places pour les défèrements

Deux clandestins sont ramenés à la Division Sud de Marseille. Quelques minutes auparavant, les policiers s’étaient lancés dans une véritable course-poursuite afin de les arrêter raconte La Provence. L’un des policiers a failli passer à travers un toit. Sans d’excellents réflexes, il aurait pu très mal finir. Mais au commissariat, l’affaire commence bien : on trouve sur les clandestins des bijoux volés, et le propriétaire de la maison reconnaît ses biens. De plus, les apprentis voleurs sont contradictoires dans leurs réponses et s’emmêlent bien vite les pinceaux. L’affaire semble facile, mais finalement, la justice décidera… de les relâcher dans la nature. La raison ? Il n’y avait plus de place pour les déferrements. Ils repartent libres avec dans leurs mains, une simple convocation par officier de police judiciaire (OPJ) à comparaître devant le tribunal. Les deux clandestins étant sans adresse connue, et même sans identité certaine, il est très peu probable qu’ils viennent à leur jugement.

Ce qui énerve particulièrement les policiers, c’est qu’attraper les deux individus ne fut pas une mince affaire. Quelques jours auparavant, les forces de l’ordre se rendaient à toute vitesse à la Pointe-Rouge, dans le 8e arrondissement de Marseille. Un cambriolage était en cours et les deux individus étaient encore sur place. Une véritable course-poursuite a alors débuté. L’un des policiers a suivi un des suspects qui partait sur le toit. Le policier a manqué de passer au travers la fine toiture et s’est rattrapé de justesse. Son adversaire a fini par glisser et est tombé au sol, se blessant à l’abdomen et à la bouche. Il a alors pu être interpellé. Le second a, lui, réussi à semer les policiers avant d’être aperçu dans une rue voisine et d’être à son tour arrêté. Tout cela pour rien finalement.

Valeurs Actuelles / La Provence

(Merci à lionel)

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