Les gens du voyage sont victimes de « discriminations systémiques », alerte la Défenseure des droits, Claire Hédon, dans un rapport publié mercredi 6 octobre, qui formule une série de dix-sept recommandations pour lutter contre des discriminations « permanentes » en matière de logement, d’accès à l’éducation ou à la santé.
« Les insuffisances en matière d’équipements et d’accès à l’eau potable, l’éloignement des services publics et notamment des écoles, ainsi que l’exposition aux risques environnementaux aggravent la situation », souligne la Défenseure des droits dans ce document intitulé « Gens du voyage » : lever les entraves aux droits.
Selon ce rapport, l’absence de reconnaissance de la caravane comme un logement à part entière serait à la source de discriminations dans de nombreux domaines : la domiciliation, le lieu d’imposition, l’ouverture d’un droit aux aides au logement, l’accès aux crédits et aux assurances, la protection contre la suspension des fluides et de l’eau en période hivernale ou l’obtention du droit de garde d’un enfant.
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