Les perquisitions ont permis la saisie de dizaines de téléphones portables, mais aussi d’ordinateurs et même d’un véhicule de marque Maserati immatriculé au Luxembourg. Démarrée à l’été 2020 après une série de vols de bijoux et de téléphones portables dans le centre-ville de Rennes, l’enquête pilotée par le parquet a débouché sur la mise en examen de cinq personnes, dont trois ont été écrouées. D’après le procureur, les vols étaient commis « par des mineurs ou jeunes majeurs étrangers en errance » et les appareils acheminés vers l’Algérie.
Pour envoyer les téléphones au Maghreb, le réseau avait obtenu la complicité de stewards et d’un fonctionnaire algérien. […] Selon les enquêteurs, « au moins 600 téléphones mobiles haut de gamme ont ainsi été exportés » entre décembre 2020 et février 2021, « générant un profit de plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois » […]
Quatre suspects, originaires d’Algérie et inconnus de la justice, ont été mis en examen pour « recel en bande organisée de vols commis en bande organisée ». Trois ont été incarcérés, dont l’organisateur présumé du réseau, de nationalité algérienne et bénéficiant d’une carte de résident au Luxembourg. Un steward franco-algérien de 42 ans, a également été mis en examen pour avoir assuré « plusieurs transports de téléphones volés entre la France et l’Algérie », selon le parquet. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Quatre autres stewards de la compagnie Air Algérie font l’objet de mandats d’arrêt.
Merci Marie Ange