Il a participé à un cours de technique d’égorgement. Il a tenté deux fois de partir vers une zone où le groupe Etat islamique règne en maître. Il possède des armes à feu et visite régulièrement un stand de tir. Voici quelques éléments dont s’est rendu coupable un Franco-Tunisien radicalisé et expulsé de Suisse en 2017, qui est jugé depuis lundi à Paris, nous apprend la RTS.
La Défense a plaidé l’acquittement en vain.
[…]La mosquée du Petit-Saconnex semble aussi avoir été un lieu de ralliement. Les membres de ce cercle djihadiste ne se rencontraient jamais tous en même temps. La justice les soupçonne d’avoir beaucoup échangé sur une messagerie cryptée et d’y avoir parlé d’islam, de djihad armé et d’itinéraires pour se rendre en Syrie. Et parmi leurs autres activités, la justice évoque des entraînements physiques en montagne et aussi des séances au stand de tir.
Au final, l’enquête menée par la Suisse et la France aura duré entre quatre et cinq ans. En juin dernier, deux membres suisses de ce groupe ont été condamnés à des peines comprises entre un an et deux ans et demi de prison, dont du sursis.
La sanction, prononcée jeudi par le Tribunal correctionnel de Paris, a été beaucoup plus sévère (sept ans de prison) à l’encontre du Franco-Tunisien qui a été expulsé de Suisse en 2017 et qui a été considéré par les juges comme un des piliers de ce réseau djihadiste. Un autre membre, un Italo-Tunisien vivant en France voisine, s’est quant à lui vu infliger une peine de 6 ans
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