21/10/2021
20/10/2021
Dans une publication Instagram depuis supprimée, l’association « Cafet en Kit » a annoncé que la cafétéria de Sciences Po Grenoble ne servirait plus que de la viande halal et des plats végétariens. Responsable de l’UNI Grenoble, Yvenn Le Coz s’inquiète de cette mesure, et dénonce l’islamo-gauchisme qui règne au sein des associations étudiantes. Entretien.
Il semblerait que l’association « Cafet en Kit », présente sur le campus de Sciences Po Grenoble, ne servira désormais plus que des menus halal ou végétariens. Pouvez-vous nous confirmer cette information ?
C’est du moins ce qu’ils ont publié sur leur compte Instagram avant qu’ils ne suppriment la publication, suite à la réponse de l’UNI Grenoble. Si le message n’est plus disponible sur les réseaux sociaux, c’est uniquement pour éviter d’avoir des problèmes de la part d’associations telles que la nôtre qui pourraient contester ce « 100% halal ». Ils vont continuer à faire progresser ce projet sans le dire, puisqu’ils ont même trouvé un fournisseur de viande halal. Pareillement, s’ils avaient décidé de changer de ligne, ils auraient probablement fait un contre-communiqué.
Qui est à l’origine de cette initiative, et comment cette décision a-t-elle été prise ?
Nous n’avons pas de précisions sur l’origine de cette idée, puisque nous n’avons pas beaucoup de contacts avec « Cafet en Kit ». Mais l’initiative vient d’eux. Cette association est par ailleurs affiliée à Sciences Po, qui la reconnaît et qui la soutient, puisqu’elle dispose même de locaux au sein de l’école. Ces locaux sont très pratiques pour tous les étudiants, puisqu’ils leur permettent de se nourrir rapidement le midi au lieu de faire une heure et demie de queue au Crous. Les élèves seraient donc presque obligés de consommer du halal si la démarche de « Cafet en Kit » venait à aboutir, puisqu’ils n’ont pas le temps d’aller dans les autres restaurants universitaires s’ils veulent pouvoir suivre tous leurs cours. Cette décision vient de l’association, mais a probablement été approuvée par la direction : si, malgré le communiqué d’hier, il n’y a pas de réponse de l’institution, c’est qu’ils ont eu vent du projet en amont, ou bien qu’ils cautionnent cette politique.[…]