25/10/2021
La Pologne va porter à 10.000 le nombre de ses soldats déployés pour aider les gardes-frontières à empêcher les migrants de traverser sa frontière à partir de la Biélorussie, a annoncé lundi 25 octobre le ministre polonais de la Défense Mariusz Blaszczak.
Cette annonce fait suite à une série d’incidents le long de cette frontière, d’importants groupes de migrants ayant notamment tenté de démolir une clôture faite de barbelés récemment érigée par la Pologne. «Nous augmentons de 2500 le nombre des soldats pour aider le corps des gardes-frontières. Bientôt, environ 10.000 soldats veilleront à la sécurité de la frontière», a déclaré sur Twitter le ministre.
Un groupe de migrants, coincé à la frontière biélorusse-polonaise, a tenté de pénétrer dans l’Union européenne pic.twitter.com/1BuZli6xoS
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07/10/2021
Le ministre polonais de la défense, Mariusz Blaszczak, a annoncé la présence de 3.000 gardes-frontières à la frontière avec le Belarus, soit 600 hommes de plus que la semaine dernière, dans un contexte de tensions frontalières accrues.
“La sécurisation de la frontière avec le Belarus est actuellement la tâche la plus importante. Dans les prochains jours, des hélicoptères militaires effectueront des patrouilles aériennes le long de la frontière entre la Pologne et le Bélarus“, a déclaré le responsable de la défense sur son compte Twitter.
Ces dernières semaines, la Pologne a enregistré un nombre record de tentatives de passage de la frontière par des migrants, la plus récente datant du 1er octobre, lorsque 529 tentatives ont été détectées. Ce mardi, 13 migrants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de passer en territoire polonais.
Dans ce contexte, le Parlement a approuvé jeudi dernier une prolongation de l’état d’urgence à la frontière pour deux mois supplémentaires.
La Pologne, la Lettonie et la Lituanie ont signalé un nombre croissant de traversées par des migrants au cours des derniers mois. De son côté, l’UE a accusé le gouvernement biélorusse d'”utiliser les migrants comme une arme hybride” contre le bloc européen en représailles aux sanctions imposées dans le sillage du processus électoral de 2020.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré que Minsk refuse de continuer à contenir les migrants en situation irrégulière qui tentent de rejoindre les pays de l’UE, car le Belarus “n’a ni l’argent ni la force de le faire“.
L’exécutif, qui a déclaré le 2 septembre dernier l’état d’urgence désormais prolongé et affectant une bande de trois kilomètres de large à la frontière, construit une clôture le long des 418 kilomètres de frontière, composée en grande partie d’une épaisse forêt pour « assurer la sécurité de la Pologne et des Polonais ; de tous nos compatriotes ».