Fdesouche
L'OCDE : L'Organisation de coopération et de développement économiques

Les immigrés contribuent-ils vraiment à hauteur de 1,02% de PIB ?

L’étude de l’OCDE est plus complexe, quelques explications : Tout d’abord, l’OCDE présente plusieurs scénarios pour évaluer l’impact de l’immigration sur les finances publiques.

Le premier scénario est le plus favorable pour les immigrés, car il considère que ceux-ci ne doivent pas contribuer au financement des biens publics : Que sont les biens publics ?

Il s’agit des biens dont chacun peut bénéficier sans en priver les autres. Exemple : la défense nationale, les transports en commun… Au total, cela concerne 40% des dépenses publiques.

C’est donc dans ce scénario que la contribution nette des immigrés aux finances publiques est évaluée à 1,02% de PIB en France. Ce taux est de 9,31% pour les personnes nées en France.

Ce scénario est pourtant biaisé : les immigrés bénéficient comme tout le monde des biens publics, alors pourquoi ne devraient-ils pas les financer ?

Les autres scénarios de l’étude sont donc plus pertinents pour évaluer le coût de l’immigration pour les finances publiques, car ils tiennent compte d’un périmètre de dépenses plus large :

Dans le scénario prenant en compte les biens publics, la contribution nette des immigrés aux finances publiques devient négative (-0,85%). Autrement dit, l’OCDE considère dans ce scénario que l’immigration coûte 0,85% de PIB à la France :

L’OCDE développe un autre scénario intéressant ou elle intègre la première génération de descendants d’immigrés dans les calculs :

Résultat : en prenant en compte leurs enfants, les immigrés coûtent 1,41% de PIB à la France.

Les limites de cette étude : seuls sont pris en compte les immigrés résidents pendant au moins 1 an, ce qui exclut la plupart des demandeurs d’asile et clandestins. Pourtant, ces catégories d’immigrés représentent un nombre important de personnes et des coûts élevés de prise en charge

Autres limites :

  • Une répartition insuffisante des dépenses publiques entre population immigrée et population native
  • Certains postes de dépenses ne sont pas répartis de la même manière alors qu’ils feraient contribuer négativement les immigrés. Exemple : les biens publics congestibles comme la police et la justice.

En conclusion, il est probable que cette étude de l’OCDE, par ses choix méthodologiques, minore encore le coût réel de l’immigration pour les finances publiques. Ce travail mérite toutefois d’être salué, car il permet de mieux connaître les effets économiques de l’immigration.

ObservatoireID / OCDE


Le rapport annuel du Ministère des finances danois datant octobre 2021, sur la contribution nette moyenne en DDK de l’immigration par pays d’origine sur l’année 2018 :

Ministère des finances danois – Rapport d’octobre 2021

Ministère des finances


En Lien :

Fdesouche sur les réseaux sociaux