01/11/2021
Le Ministre de la Migration et de l’Asile : “Encore un voyage dangereux et illégal depuis les côtes turques, sans que les autorités turques ne le voient”
Le Ministre de la Migration et de l’Asile : “Nous avons informé l’UE que la Turquie a refusé de reprendre son navire. La Grèce a sauvé des centaines de milliers de personnes au cours des sept dernières années. Il est temps pour l’UE d’agir, de faire preuve de solidarité et de veiller à ce que la déclaration UE/Turquie soit respectée.”
Le Ministre de la Migration et de l’Asile : “Il s’agissait d’un voyage dangereux inutile facilité par des bandes criminelles. Contrairement à la Turquie et aux autres pays qui ont ignoré le problème, la Grèce s’est mobilisée. Elle a fourni une aide humanitaire immédiate aux personnes dans le besoin, comme nous le faisons toujours. Mais la Grèce ne peut pas résoudre seule la crise migratoire.“
La Grèce demandait depuis vendredi à la Turquie de récupérer le bateau.
Près de 400 clandestins ont débarqué dimanche d’un navire battant pavillon turc que la Grèce a autorisé à accoster, même si elle accuse la Turquie d’avoir violé un accord migratoire, selon les autorités grecques.
La Grèce demandait depuis vendredi à la Turquie de récupérer le bateau. Devant le refus turc, les autorités grecques ont finalement autorisé les clandestins à débarquer sur l’île de Kos, en mer Egée. Selon les gardes-côtes, ils ont été transportés dans un entre d’accueil, où ils vont être placés en quarantaine et testés pour le coronavirus.
29/10/2021
Un cargo transportant 400 migrants a été secouru vendredi 29 octobre après-midi par les garde-côtes grecs, selon leur communiqué. Le navire qui avait un problème de moteur et avait émis un signal d’alerte était parti des côtes turques avant de se retrouver coincé au sud-est de l’île de Crète selon les garde-côtes grecs. Les 400 passagers sont sains et saufs selon la police portuaire.
Vendredi soir, les autorités grecques n’avaient pas encore décidés si les migrants seraient transportés sur le continent grec ou s’ils resteraient en Crète. D’après les garde-côtes grecs, «cette opération est une des plus grandes jamais menée dans cette zone de la Méditerranée orientale».
(Merci à Tara King)