Fdesouche

C’est un phénomène récurrent à Méru qui coïncide bien souvent avec les périodes de vacances scolaires. Comme en avril dernier, le quartier de la Nacre s’est embrasé dans la nuit du 31 octobre au 1er  novembre. Une poussée de violence qui a débuté dans le quartier Pierre-Mendès-France, pourtant épargné habituellement par ce type de débordements.

Pour une raison inconnue, un groupe d’une quinzaine d’individus – le visage dissimulé sous des capuches – s’est attaqué à un pavillon. Autour de 20h 30, des tirs de mortiers d’artifice se sont ainsi abattus sur la façade du logement avant que les suspects ne quittent précipitamment à l’arrivée des forces de l’ordre. « Un mineur était interpellé mais aucun élément ne pouvait établir sa participation aux faits  », précise Caroline Tharot, procureur de la République de Beauvais.

Les choses ne se sont malheureusement pas arrêtées là. Au contraire, la violence a gagné en intensité aux abords du quartier de la Nacre. Avec des éléments qui ne laissent que peu de doute quand au caractère prémédité des faits. À l’image de ces caddies préalablement remplis de projectiles, ou ces incendies de containers allumés pour tendre une embuscade aux forces de l’ordre. Objectif, attirer un maximum de militaires dans le quartier pour pouvoir attaquer la brigade sans résistance. Un guet-apens évité de justesse par les gendarmes de Méru.

[…]

Courrier Picard

Fdesouche sur les réseaux sociaux