Procès du 13 novembre 2015, un accusé : « Mon père gagnait bien sa vie, on mangeait, on ne manquait de rien, on n’était pas une famille riche, mais on n’était pas pauvre. » (MàJ : l’avis d’une rescapée)

#procès13novembre
Semaine 9 Jour 37
Cette semaine, la cour va se pencher sur la personnalité des 14 accusés présents. Aujourd'hui: Salah Abdeslam, Mohamed Abrini, Farid Kharkhach, et Yassine Atar.

— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) November 2, 2021

#13novembre
Avocat général : sur le contexte familial, vous avez évoqué un contexte favorisé, avec une grande proximité. Votre frère Yazid dit que vous ne manquiez de rien, que vous aviez tout à la maison.
Abdeslam: "Oui j'étais bien"

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#13novembre @catherineszwarc votre frère dit que vous avez été éduqué à l'européenne vous êtes d'accord.
Abdeslam : il y a quand même la culture musulmane. Je peux pas dire que j'ai été éduqué à l'européenne.

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#13novembre
Me Chemla interroge Abdeslam sur le courrier reçu qu'il reçoit en prison.
Abdeslam : Quand la majorité des gens vous déteste, le courrier ça fait plaisir. Des lettres qui vous disent "courage" et tout ça.

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#13novembre
Abrini : Ensuite j'ai deux soeurs.On est six enfants, les dates de naissance je ne retiens pas trop. Elles sont mariées, elles ont des enfants.

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#13novembre
Abrini : "Dès que j'ai arrêté l'école, à six jours de ma majorité je suis entrée pour la première fois en prison. Un vol avec effraction je crois"

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#13novembre
Abrini au président : "vous avez réduit le problème à : tu discutes avec Salah Abdeslam. Un jeune à la barre a dit qu'on se moquait des accusés, eux pardon des victimes. C'est pas vrai. On s'est jamais moqué des accusés. heu pardon des victimes.

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#13novembre
Abrini réponant à la 1e assesseur sur ses revenus:"1000 euros par jour, quand vous êtes à Molenbeek vous savez c'est bien"

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#13novembre
Abrini sur le confort chez ses parents : "on habitait une petite maison, 2-3 étages. mes parents avaient leurs chambres, mes soeurs avaient leurs chambres, moi. j'étais avec mes petits frères"

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#13novembre
Abrini : mon père gagnait bien sa vie, on ne manquait de rien, on mangeait… On n'était pas une famille riche, mais pas une famille pauvre.
Abrini précise qu'il allait à Tétouan en vacances régulièrement.

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