04/11/21
Le tribunal correctionnel de Lyon a relaxé jeudi 4 novembre trois des sept militants de l’ultra-gauche poursuivis pour violences volontaires lors d’une manifestation anti-passe en août dernier et condamné les quatre autres à de simples amendes de 300 euros. Deux militants ont été condamnés à un mois de prison avec sursis mais pour un autre fait : le refus de prélèvement biologique lors de leur interpellation.
Le ministère public avait requis des peines de deux mois avec sursis à deux ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, mais le tribunal a annulé la quasi-totalité de la procédure, estimant qu’il manquait au dossier des instructions générales du procureur au départ de l’enquête. Selon les magistrats, le parquet n’a été prévenu que le 2 septembre de l’enquête par les policiers, soit quatre jours après les faits du 28 août. L’exploitation de la vidéosurveillance a par ailleurs été annulée. […]
[…] Le magistrat a détaillé la scène de violence mettant en cause des manifestants âgés de 21 à 55 ans, s’en prenant à trois personnes, dont une a été frappée à coups de poing et de pied alors qu’elle était tombée à terre.Trois des prévenus, identifiés par des images de vidéosurveillance versées au dossier, avaient été interpellés le 23 septembre et placés en détention provisoire. […]
Des autocollants du groupe antifasciste de Lyon et ses environs (GALE) ont été retrouvés en possession d’un mis en cause mais les prévenus n’ont pas reconnu leur appartenance à ce groupe d’ultragauche, régulièrement impliqué dans des rivalités contre les groupuscules d’extrême-droite. […]
24/09/21
Sept « sympathisants ou membres actifs » du « Groupe Antifasciste Lyon et Environs » ont été déférés jeudi devant le parquet. A l’issue, quatre d’entre eux ont été écroués pour des violences en réunion.
Il est leur est reproché d’avoir volontairement frappé une personne « en raison de son appartenance présumée à un groupe d’extrême droite » lors de la manifestation anti-pass sanitaire du 28 août, indique le parquet. Ces faits avaient été filmés par la vidéoprotection de la ville de Lyon.
Les trois autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire. Tous seront jugés par le tribunal correctionnel le 4 novembre.