L’agression s’est déroulée vers 5 heures du matin, mercredi 3 novembre, à la pharmacie du Peyrouat. Une enquête est ouverte pour retrouver le ou les auteurs
« On attend quoi ? Qu’il y ait un mort pour agir ? », ce sont les interrogations qui taraudent Philippe Parot, le gérant de la pharmacie du Peyrouat de Mont-de-Marsan. Mercredi 3 novembre, vers 9 heures, il trouve porte close en voulant entrer dans son officine. « Mes salariées avaient fermé à clé. Ce sont elles qui m’ont appris ce qui s’est passé quelques heures auparavant. »
Vers 5 heures du matin, l’employé de la société de livraison de médicaments, qui approvisionne quotidiennement la pharmacie, a littéralement été passé à tabac. « Le monsieur a reçu plusieurs coups violents à la tête. Il est tombé au sol. Il s’est fait savater à coups de pied et de poing. Heureusement, des passants ont fait fuir l’agresseur. L’homme a essayé de se relever et est retombé au sol, inanimé », indique un témoin. « Le ou les agresseurs avaient dû repérer qu’un camion arrivait toujours à la même heure pour me livrer. Ils ont dû guetter. Ou alors c’était un hasard complet », cherche à comprendre le gérant.
Une pharmacie « sensible »
Depuis sa reprise de l’officine en décembre 2020, le pharmacien de 41 ans a essuyé plusieurs déboires. « Une vitrine dégradée, une porte dégondée, un conteneur incendié puis un second feu de poubelle avec propagation au compteur électrique. Bilan : 12 000 euros de perte de marchandise stockée dans le frigo. » La boulangerie et le tabac presse, situés à proximité, ont aussi été victimes de dégradations et leur personnel d’agressions physiques.
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Merci à René