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Corse : aucune poursuite retenue contre le skipper allemand qui a fait débarquer, en provenance de Turquie, une dizaine de clandestins syriens sur une plage de Porto-Vecchio (MàJ)

06/11/2021

Un skipper allemand, placé en garde à vue mercredi 3 novembre après l’arrivée d’une famille syrienne sur une plage de Corse, a été libéré sans être poursuivi jeudi soir, a indiqué le parquet d’Ajaccio.

“Le skipper était en relation depuis des années avec le chef de cette famille syrienne qui réside en Allemagne”, a souligné le parquet qui avait ouvert une enquête visant d’éventuelles infractions en lien avec l’aide à l’entrée ou au séjour irrégulier.

“Il a effectué ce trajet gratuitement, pour lui rendre service”, a-t-on ajouté de même source.

Les dix Syriens, six femmes dont une jeune femme enceinte, deux hommes et deux enfants, avaient accosté dans la nuit de mardi à mercredi, à bord d’un voilier, sur une plage de Porto-Vecchio (Corse du Sud), suite à une avarie. Tous sont en bonne santé et se disent natifs d’Alep (nord de la Syrie).

Le skipper aurait déclaré les avoir récupérés en Turquie, où vivent de nombreux réfugiés syriens. La guerre en Syrie a éclaté en mars 2011 après la répression par le régime de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie.

Nice Matin


03/11/2021

Six femmes, deux enfants et deux hommes ont été accueillis sur le port de commerce de Porto-Vecchio. La dernière fois que la Corse avait accueilli des réfugiés, c’était il y a 11 ans, à Bonifacio.

Dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 novembre, l’Île de Beauté a accueilli 11 personnes, dix réfugiés syriens et un skipper allemand, dans le port de commerce de Porto-Vecchio, rapporte France Bleu. Parti de Turquie, leur embarcation serait tombée en panne au large de la ville, avant d’être repérée et escortée par un bateau des douanes. La dernière fois que la Corse avait accueilli des migrants, c’était en 2010, à Bonifacio, quand 123 Kurdes avaient été retrouvés échoués sur une plage.

(…) Interrogé ce mercredi matin sur France Bleu, le maire de Porto-Vecchio, Jean-Christophe Angelini, a estimé qu’il «relève de l’humanité et de la dignité» d’accueillir et de soigner ces migrants dans sa ville. Il a également affirmé, «sans la moindre ambiguïté», que l’île se doit de les secourir et «ne comprend même pas comment ce débat-là peut exister». En revanche, les garder à plus long terme relève pour lui d’un autre problème, lié au manque de moyens. D’après franceinfo, une enquête a été ouverte pour comprendre les raisons et les conditions du voyage de ces migrants.

Le Figaro

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