Une enquête a été ouverte vendredi 5 novembre après que deux agents de la Brigade anticriminalité de Tarbes (Hautes-Pyrénées) ont reçu des menaces de mort par SMS. Les messages mentionnaient l’adresse personnelle ou encore le prénom des enfants des deux policiers.
« On te dit de ne pas venir à la cité, sinon, je te fais péter avec une grenade ou un mortier », ont notamment reçu les agents, d’après les informations de La Nouvelle République des Pyrénées.
La ou les personnes à l’origine de ces messages semblent très bien informées sur leurs victimes. Elles leur ont en effet prouvé qu’elles connaissaient de nombreux aspects de leur vie privée, comme leur adresse personnelle ou le nom de leurs enfants. Les deux policiers ont porté plainte et une enquête a été ouverte.
Le syndicat Alliance Police 65 s’est dit très inquiet. Son secrétaire général dénonce « des méthodes que l’on voit dans les grandes métropoles où le trafic de stupéfiants est très organisé et malmené par les forces de l’ordre. C’est de l’intimidation, mais on ne sait pas jusqu’où ça peut aller ». Le syndicaliste appelle à la plus grande vigilance. « Les SMS semblaient vouloir les attirer en un lieu précis, sans doute pour leur tendre un guet-apens », a-t-il détaillé à nos confrères.