L’administration du district de Cochem-Zell avait espéré que les coûts seraient couverts par le gouvernement fédéral. Ce n’est apparemment pas le cas et les contribuables de Cochem-Zell doivent assumer les coûts du rapatriement du Somalien.
Lorsque Abdi M. (24 ans) est entré illégalement en Allemagne le 22 février 2014 et a demandé l’asile ici, personne ne s’attendait aux problèmes que le jeune Somalien apporterait avec lui. Ils ont commencé quelques jours seulement après son arrivée au centre d’accueil pour demandeurs d’asile. […] Le 3 mars 2014, il a violé une jeune fille de 16 ans et agressé une femme de 21 ans à Trèves. Un jour après le crime, il a été placé en détention provisoire et le 1er octobre 2014, il a été condamné par le tribunal régional de Trèves à une peine pour mineurs de six ans pour viol, entre autres infractions. D’autres infractions ont suivi, même en prison, où des incidents avec le personnel féminin se sont produits.
Abdi M. a été condamné pour des actes d’exhibitionnisme en prison. Mais la fin de la détention approchait et tous les voyants d’alarme se sont allumés. La raison : le demandeur d’asile a été assigné au district de Cochem-Zell en 2015. Par conséquent, conformément à la loi sur l’accueil de l’État, le district était “obligé de recevoir et d’héberger” le demandeur d’asile.
Cependant, le district voulait empêcher par tous les moyens la libération de ce grand criminel dans le district de Cochem-Zell. Par conséquent, le demandeur d’asile a été expulsé lors d’une action secrète le 13 avril. Et il a été expulsé dans un jet privé. L’administration du district savait déjà à l’époque que les coûts pourraient se situer entre 50 000 et 100 000 euros. Aujourd’hui – sept bons mois plus tard – les coûts totaux sont disponibles. Le quartier général de la police fédérale a facturé le rapatriement dans le cadre d’une mesure de vol charter pour un montant de 82.045,31 euros. En outre, le quartier général de la police fédérale a facturé 20 000 euros supplémentaires pour l’escorte de sécurité, soit un coût total de 106 045,31 euros.
Au départ, le district avait espéré que le montant ou du moins une partie de celui-ci serait remboursé par le gouvernement fédéral ou l’État. Or, ce n’est apparemment pas le cas. Le comité de district doit maintenant se prononcer sur cette “dépense non budgétisée” lundi prochain.
Merci Fred Alan