Le 13 novembre 2015, Paris était frappée par des attentats jihadistes qui ont tué 130 personnes et fait 350 blessés à l’extérieur du Stade de France, sur des terrasses de la capitale et dans la salle de spectacle du Bataclan.
A lire :
Attentats de Paris et Bruxelles : faux réfugiés, vrais terroristes
Communique de l’État islamique après les attentats du 13 Novembre :
“La blessure ne se refermera jamais. La blessure est toujours ouverte et d’autant plus avec les derniers attentats terroristes. À chaque attentat, cette blessure se rouvre. On a des images qui reviennent.”
Maurice Lausch, père de Marie.
Le 13 novembre 2015, mon pote Guillaume est mort et ma jeunesse aussi
“Beaucoup affirment ne pas avoir de haine, ce que je peine à comprendre mais que je respecte. Moi je ne peux pas. Depuis trois ans, j’ai de la haine, profonde (…) La haine de ceux qui les soutiennent, je les ai vus. La haine de ceux qui ne les condamnent pas franchement, je les ai vus. La haine de ceux qui crachent sur la France et les Français, je les ai vus. Mais aussi la haine de ceux qui, responsables politiques de tous bords, ont laissé le fanatisme islamiste se développer et gangréner des territoires entiers depuis tant d’années. Ils sont en grande partie responsables.“
Attentats du 13-Novembre : le mémorial du « Monde » aux victimes
130 personnes ont trouvé la mort dans les attaques du 13 novembre à Paris. Brutalement arrachées à ceux qui les côtoyaient chaque jour, elles font aujourd’hui partie de notre univers, à tous. Elles ne nous quittent plus. Nous refusant à les réduire à un chiffre, 130, et à un statut, celui de « victimes », nous avons voulu leur donner un visage, raconter qui elles étaient, leur rendre leur vie, à travers ceux qui les connaissaient et les aimaient.