Des affrontements d’une extrême violence entre gangs de détenus se sont poursuivis samedi dans le pénitencier de Guayaquil, dans le sud-ouest de l’Équateur, que les autorités ont affirmé «contrôler» en soirée, après la mort d’au moins 68 prisonniers en 24 heures. Corps mutilés et brûlés, scènes d’une grande «sauvagerie», «barbarie»… À coups d’armes blanches, d’armes à feu et d’explosifs, les affrontements ont débuté vendredi soir dans le bloc 2 de ce vaste centre pénitentiaire, le plus grand du pays.
Le président Guillermo Lasso «tient une réunion avec le haut commandement des forces armées et de la police, un cabinet de crise a été mis en place», selon M. Jijon. Le chef de l’État «a invité des représentants de la société civile à commencer à organiser un dialogue à l’intérieur de la prison afin de mettre fin à la barbarie qui s’y déroule».