04/12/2021
Le verdict est tombé ce vendredi soir dans le procès de deux jeunes hommes accusés de projeter en 2017 des attaques terroristes. L’un des deux, un Rennais est condamné à 10 ans de prison, le second à 6 années d’incarcération. Des peines moins lourdes que les réquisitions, qui étaient respectivement de 12 et 8 ans. […]
30/11/2021
A 16 ans, ces deux adolescents ont imaginé rejoindre l’État islamique ou commettre un attentat contre le stade de football de Rennes. Aujourd’hui âgés de 21 ans, ils sont jugés à partir de ce mardi par la cour d’assises spéciale des mineurs à Paris.
Il avait 16 ans, l’âge où certains adolescents rêvent encore de devenir footballeurs. De sa fenêtre, Anthony (le prénom a été changé) pouvait apercevoir le Roazhon Park, l’enceinte du Stade rennais. Le jeune Breton solitaire, trimbalé à droite à gauche au gré des déménagements, ne s’imaginait pourtant pas taper dans un ballon sous les hourras. Son fantasme, c’était de « prendre place dans les gradins et tirer dans la foule ». Son macabre projet d’un « 13 Novembre mais en mieux » devait coûter la vie à « 40 idolâtres » parmi les supporters. Dans le même temps, d’autres assaillants auraient dû faire feu dans un bar et un supermarché.
20/11/2021
À Rennes, un lycéen de 17 ans, converti à l’islam, avait préparé un plan d’attaque terroriste au Roazhon Park, le stade de football de la route de Lorient, à l’aide de complices armés qu’il pensait recruter via la messagerie Telegram. Interpellé le 16 janvier 2018 chez lui, à Rennes, il comparaîtra avec un co-accusé, du 30 novembre 2021 au 3 décembre 2021, devant la cour d’assises des mineurs spéciale, qui juge les crimes de terrorisme.
Le 25 février 2018, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb révélait que deux projets d’attentats avaient été déjoués en janvier, par les services de renseignement. L’un visait « un grand équipement sportif ». Il s’agissait en réalité du Roazhon Park, le stade de la route de Lorient, à Rennes (Ille-et-Vilaine). Le 16 janvier 2018, un lycéen de 17 ans, converti à l’islam, avait été interpellé chez sa mère, domiciliée à Rennes, pas loin du stade de football.
Des investigations avaient révélé une activité soutenue sur les réseaux sociaux. Il y relayait des textes et des vidéos de propagande jihadiste. Il usait particulièrement de la messagerie Telegram, pour recruter, avec l’idée de perpétrer des attaques au Roazhon Park, au bar L’Équipe et au magasin Carrefour City, rue de Lorient…