Sous couvert d’antiracisme, plusieurs associations proches des Frères musulmans ont perçu des subventions aux montants parfois affolants. De quoi imposer leur idéologie et endoctriner la jeunesse par une propagande incessante. Telle la campagne pour la promotion du hijab lancée par le Conseil de l’Europe.
[…]À l’origine de la campagne de promotion du hijab, on trouve la volonté conjointe de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe de « sensibiliser à la nécessité de respecter la diversité et l’inclusion ». C’est dans cette perspective que les institutions européennes ont déboursé 340 000 euros. Cela ne signifie pas pour autant que l’Union connaissait le projet final. Interrogée, la Commission européenne affirme ne pas avoir validé la campagne, rôle réservé au Conseil de l’Europe, référent en matière de droits de l’homme. Le problème, c’est que le département « inclusion » du Conseil a choisi comme « référents » des associations issues des Frères musulmans.
Cette campagne de promotion du hijab a en effet été pensée en liaison avec le European Forum of Muslim Women (EFOMW)
[…]L’EFOMW cible très régulièrement la France et sa laïcité, l’accusant bien sûr d’être « islamophobe ». Juste après l’attentat contre Samuel Paty, l’une de ses militantes, Linda Hyökki, déclarait sur le plateau de la chaîne turque pro-Erdogan TRT : « Caricaturer des leaders politiques ou des figures religieuses […] y compris Mahomet, c’est […] toucher à l’identité des musulmans ». Loin d’apaiser la montée de la haine en Europe, cette organisation y contribue. Et c’est logique puisqu’il s’agit de l’une des branches féminines de la Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE), créée par les Frères pour peser sur les instances européennes.
[…]L’autre forum très impliqué dans la campagne pour le hijab, c’est le FEMYSO (Forum of European Muslim Youth and Student Organisations). Un nom proche, et pour cause, il vient des mêmes cercles. Créé en 1996, il s’agit de la branche Jeunesse de la Fédération des organisations islamiques en Europe, là aussi voulu par les Frères pour influencer les instances européennes.
[…]Le FEMYSO reçoit aussi de l’argent du Conseil de l’Europe ! 13 000 euros en 2014 et 16 500 euros en 2021, au titre du Fonds Européen pour la Jeunesse.
[…]Dans le rapport sur « l’islamophobie » où il remercie Tariq Ramadan, le FEMYSO dévoile ses partenaires privilégiés pour incarner « la société civile musulmane : le CCIF, l’ENAR et la COJEP ». Si ces sigles ne vous disent rien, c’est par ici la visite…
En deux mots, le CCIF, Collectif contre l’islamophobie en France, c’est l’association islamiste qui organisait des dîners de levée de fonds avec Tariq Ramadan pour mettre à l’index comme « islamophobes » (donc en danger) toute personne résistant à l’islamisme, jusqu’à la décapitation de Samuel Paty, jusqu’à ce que le ministère de l’Intérieur décide de le dissoudre. Depuis, le collectif s’est réfugié en Belgique, auprès du CCIB, son équivalent belge dont le siège social se situe, oh surprise, à la même adresse que le FEMYSO ! Mais il y a mieux. Franc-Tireur a découvert que la Commission européenne avait financé le CCIF : 810 000 euros de subventions entre 2012 et 2017. Le CCIB, qui prend le relai, vient quant à lui de recevoir 210 000 euros ! Une affaire qui roule. Pourquoi se gêner.
[…]L’ENAR, une mega-structure dopée aux fonds européens, réunit tout ce que comptent l’islamo-antiracisme et la frérosphère, le FEMYSO, l’EFOMW et le CCIB. Ce qui leur permet d’avoir accès aux institutions européennes, puisque l’ENAR est accrédité. En 2020, l’organisation revendiquait une quinzaine de rendez-vous avec la Commission européenne. Le dernier en date pour déplorer la dissolution de BarakaCity ou du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) ! C’est d’ailleurs l’ENAR – sur fonds européens donc – qui a mené l’essentiel de la campagne contre la France suite aux mesures prises pour lutter contre l’intégrisme. Jusqu’en 2015, ce réseau a longtemps été proche de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), accusée par le ministère de l’Intérieur de légitimer des actes terroristes.
[…]D’après le site de la Commission, l’ENAR a touché un million d’euros en moyenne par an depuis 2007… Soit 22 millions en tout ! […]