Il appartenait à une cellule de l’État islamique, et a été arrêté par la police lors d’une opération des Digos de Venise et de Gorizia, coordonnée par la Direction centrale de la police de prévention. Il s’agit d’un citoyen tunisien de 25 ans, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international en vue de son extradition, émis par le tribunal de Tunis pour “participation à des associations terroristes et actes de terrorisme“.
Il était arrivé à Lampedusa sur un bateau, avait passé la période de quarantaine pour Covid dans la province de Venise, puis une alerte Interpol est arrivée et il a été transféré au centre de détention de Gradisca dans le Frioul, dans l’attente de la demande d’extradition du pays africain.
L’affaire sur le territoire national commence le 16 septembre, lorsque R. F. arrive à Lampedusa sur un bateau : Un petit bateau avec 15 Tunisiens à bord, dont un mineur, a été intercepté par les hommes de la Guardia di Finanza à environ 3,5 miles au sud de l’île Lampedusa
Bien sûr, il donne un autre nom, car il sait qu’il est recherché dans son propre pays. De la Sicile, il a été transféré dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile dans la province de Venise. Le flux d’étrangers est contrôlé et, en fait, après quelques semaines, le Service de coopération policière internationale (SCIP) a informé la Direction centrale de la police de prévention que les autorités policières tunisiennes, par l’intermédiaire d’Interpol, avaient signalé la présence en Italie d’un de leurs citoyens, membre d’une cellule terroriste, proche de l’État islamique. Entre-temps, une confirmation est venue d’AISE, notre système d’information pour la sécurité extérieure, qui a confirmé le débarquement en Sicile de l’homme, expliquant son implication terroriste.
Dans les mêmes jours, la nouvelle a également été confirmée par l’AISE (Agence pour l’information extérieure et la sécurité), qui a précisé que l’étranger avait atterri en Sicile et que la cellule au sein de laquelle il opérait était opérationnelle en Tunisie, où il avait planifié des attentats avec utilisation d’explosifs.
Les empreintes digitales ont confirmé que le jeune homme était la personne recherchée. Les Digos de Venise ont donc procédé au contrôle du jeune homme afin d’acquérir toutes les données pour un éventuel développement de l’enquête et l’ont ensuite arrêté. L’autorité judiciaire tunisienne a également internationalisé l’ordre d’arrestation pour “participation à une association terroriste à des actes de terrorisme” qui, le 27 novembre suivant, a été validé par le parquet général de Trieste, dans l’attente des procédures d’extradition.
Questore Paolo Gropuzzo : “Le sujet était hébergé au Centre de Permanence pour le Rapatriement en attendant d’être rapatrié de force vers sa destination d’origine – a-t-il expliqué -. Il s’agissait d’une sorte de “gel” d’une situation dans laquelle il ne pouvait pas se déplacer librement. L’homme était constamment surveillé et détenu afin qu’il ne puisse pas être dangereux”.
“L’arrestation du jeune Tunisien recherché comme membre d’une cellule de l’État ismiaque est un excellent résultat du travail des policiers Digos de Venise et Gorizia, coordonné par la Direction centrale de la police de prévention. Grâce à leur engagement en faveur de la “sécurité nationale”. C’est ce qu’a écrit le sous-secrétaire à l’intérieur, Carlo Sibilia, sur Twitter.