03/12/2021
Un jeune homme de 17 ans avait été condamné il y a quelques jours à 12 ans de prison pour le meurtre d’Olivier Quenault, un chef cuisinier de 47 ans frappé et laissé nu dans les jardins de l’hôtel de ville, en septembre 2019.
Le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet, a fait appel ce vendredi 3 décembre de la décision du tribunal pour enfants – qui a récemment condamné un jeune homme de 17 ans à 12 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Olivier Quenault en septembre 2019 -, a appris Le Figaro. Ce chef cuisinier de 47 ans avait été sauvagement roué de coups puis laissé nu et agonisant dans les jardins de l’hôtel de ville de Rouen.
28/11/2021
Le tribunal pour enfant a condamné un jeune homme de 17 ans à 12 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Olivier Quenault en septembre 2019. L’homme de 47 ans avait été sauvagement roué de coups et laissant nu et agonisant dans les jardins de l’Hôtel de Ville de Rouen.
Le tribunal pour enfants a condamné ce vendredi soir un mineur de 17 ans a 12 ans de réclusion criminelle, pour le meurtre d’Olivier Quenault en septembre 2019. L’homme âgé de 47 ans rentrait chez lui après le travail. Il avait été agressé par une bande de quatre jeunes puis roué de coups et laissé nu et agonisant dans les jardins de l’Hôtel de Ville de Rouen. Un meurtre gratuit et d’une très grande violence, pour lequel quatre personnes, deux mineurs et deux jeunes majeurs, ont été interpellées. C’est le premier procès qui se tenait dans cette affaire. Un procès à huis clos compte tenu de l’âge du prévenu.
19/09/2019
Les policiers rouennais ont déjà affublé ces gamins d’un surnom inspiré du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick : la « bande Orange mécanique »
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Durant la nuit du meurtre, ces ados ont fait régner la terreur à Rouen : leur périple a débuté par l’agression d’un couple près de la cathédrale et s’est poursuivi par le racket d’un homme, salement amoché par les coups.
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Ces adolescents n’ont en tout cas rien de migrants isolés, contrairement à des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux. Les deux suspects du meurtre sont « de nationalité française », précise une source judiciaire.
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16/09/19
(…) Mais, au-delà de l’enquête elle-même, un sentiment d’incompréhension – parfois d’amertume – commence à poindre dans les couloirs du commissariat central, mais aussi au palais de justice. Et des voix anonymes s’élèvent. « Il est toujours facile de refaire le match, mais on peut légitimement s’interroger sur le fait que le meurtre de M. Quenault aurait peut-être pu être évité si on avait eu, au mois de juin, une décision de justice conforme aux faits… », confie une source judiciaire.
Selon nos informations, dans la nuit du 21 au 22 juin, alors que Rouen vivait au rythme de la Fête de la musique, le mineur de 17 ans – déjà connu de la justice – a été appréhendé avec deux autres personnes pour des violences commises en réunion sur un couple : l’homme a subi un sérieux traumatisme facial avec une fracture du nez et sa compagne a été blessée à une main. « La BAC (brigade anti-criminalité, ndlr) les a arrêtés en flagrant délit, près de la place Saint-Marc, et ils ont été placés en garde à vue. Mais ils ont été remis dehors sur décision du magistrat de permanence… »
(…) « Toujours est-il que le mineur en question et les autres sont ressortis du commissariat avec un sentiment de totale impunité, commente la même source. Je ne dis pas que c’est ce sentiment d’impunité qui a conduit au drame des jardins de l’Hôtel de ville mais lorsqu’il n’y a pas de limites posées, tout est permis dans la tête de certains. Même le pire, et le pire est arrivé mardi dernier. »
Meurtre. Après la découverte d’un corps anonyme et nu dans les jardins de l’Hôtel de ville de Rouen, mardi 10 septembre 2019, la police judiciaire a identifié la victime. Il s’agit d’un Rouennais, âgé de 45-50 ans, qui menait une vie bien rangée. C’était « Monsieur Tout-le-monde ».
Le parquet de Rouen confirme que l’autopsie pratiquée mardi à l’institut médico-légal (IML) a révélé une mort violente : « Le décès est consécutif à de multiples coups ». La victime, qui gisait dans son sang, avait le visage ravagé et présentait des traces sur le corps. Le légiste n’est pas parvenu à préciser si un objet a été utilisé pour commettre ce meurtre. « Il ne l’exclut pas, mais ne l’affirme pas », déclare une source proche du dossier.
Un second mineur a été interpellé ce week-end et placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur un meurtre sordide à Rouen.
Âgé de 15 ans, le jeune homme aurait participé à l’agression d’Olivier Quenault, 47 ans, retrouvé mort le 10 septembre au matin dans le parc qui jouxte l’abbatiale Saint-Ouen.
14/09/19
[…]Le jeune homme, de nationalité Ivoirienne, connu des services de police pour des faits de violences, avait été interpellé à Darnétal, près de Rouen, jeudi matin vers 6 heures.
[…]Le quadragénaire, identifié le lendemain, était inconnu des services de police et de la justice. C’était un homme qui menait une vie rangée, qui travaillait et n’avait jamais fait parler de lui, assure une source judiciaire.
[…]12/09/19
Deux jours après la découverte d’un corps anonyme et nu, atrocement mutilé, dans les jardins de l’Hôtel de ville de Rouen, les enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) ont interpellé, jeudi 12 septembre 2019, un suspect. Il s’agit d’un mineur de 17 ans, connu pour des violences.
(…) Selon une source judiciaire, ce jeune suspect est déjà connu de la justice pour des faits de « violence ». C’est d’ailleurs son passé judiciaire qui aurait permis à la police judiciaire de remonter jusqu’à lui.
Mardi 10 septembre, la victime a été découverte vers 7 h 30 par un employé municipal à vélo. L’homme, âgé de 45-50 ans, était entièrement nu, allongé à proximité d’un panneau de basket, près de l’aire de sport qui se trouve dans le parc situé derrière la mairie.
11/09/19
Cadavre dans les jardins de l’Hôtel de ville de Rouen : la victime a été « massacrée »
[…]Pour les enquêteurs de la PJ, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un crime. « Il faut toujours être prudent en pareilles circonstances, mais clairement il y a eu intervention d’une tierce personne. L’homme a eu le visage ravagé, il y avait plein de sang, et il présentait quelques plaies sur le corps. Il a été massacré ». D’après nos informations, les policiers auraient retrouvé des dents à plusieurs mètres du cadavre.
[…]Le corps d’un homme a été découvert mardi le visage criblé de coups dans les jardins de l’hôtel de ville de Rouen.
La victime, le visage meurtri de coups, a été trouvée morte tôt mardi matin, en partie nue et entourée de flaques de sang.