07/12/2021
Il est reproché au premier d’afficher une sympathie de plus en plus manifeste pour Eric Zemmour tandis que le second a tenu des propos critiques vis-à-vis d’Eric Ciotti.
Quant à Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Etienne, il avait annoncé avant le second tour du congrès, qu’il ne voterait pas pour Valérie Pécresse ni Eric Ciotti, estimant dans Le Progrès que “l’entente affichée par les deux finalistes cache, en réalité, une dérive idéologique qui nous détourne des valeurs républicaines qui constituent l’héritage gaulliste, libéral et humaniste de notre parti”.
Christian Jacob a également exclu les membres du Mouvement conservateur (ex-Sens commun) des instances du parti. “Après consultation de ses instances, le Mouvement conservateur choisit de s’engager pleinement aux côtés d’Eric Zemmour pour la campagne présidentielle”, a-t-il expliqué dans un communiqué après la victoire de Valérie Pécresse.
06/12/2021
Le vice-président du parti Les Républicains, Guillaume Peltier, s’est montré élogieux envers le discours du candidat déclaré à la présidentielle.
Des propos aux allures de polémique dans les rangs du parti Les Républicains (LR). Sur Twitter, l’ex-numéro deux de LR, Guillaume Peltier, s’est demandé « comment rester insensible au discours pour la France d’Éric Zemmour ». « Un seul adversaire, Emmanuel Macron ; un seul objectif, réparer la France ; un seul moyen, unir tous les électeurs de droite, avec Les Républicains », a estimé ce soutien d’Éric Ciotti au congrès de LR, en marge du premier meeting du polémiste au Parc des expositions de Villepinte, en Seine-Saint-Denis.
Guillaume Peltier s’est attiré aussitôt les foudres de nombre de ses camarades de droite, à l’image du député Guillaume Larrivé, qui l’ont appelé à ne pas « tomber dans ce piège » tendu par le candidat d’extrême droite. Alors que Les Républicains ont affiché l’unité et la cohésion après la victoire de Valérie Pécresse, qui représentera donc la droite à la présidentielle, Éric Ciotti, battu par la présidente de la région Île-de-France au second tour du congrès LR, avait déjà mis sous pression la candidate dimanche 5 décembre en estimant que « le message lancé par Valérie Pécresse n’est pas un bon message ».