Depuis plusieurs jours, les randonneurs ne passent plus devant une croix au pic Saint-Michel. Et pour cause : elle a disparu depuis plusieurs jours ! La piste d’un acte de malveillance est privilégiée par le maire de Lans-en-Vercors, qui a annoncé porter plainte.
Où a bien pu passer la croix du pic Saint-Michel ? C’est la question que se posent randonneurs et élus, depuis plusieurs jours, à l’image du maire de Lans-en-Vercors, Michaël Kraemer. “Il n’y a pas mort d’homme, mais c’est sur la symbolique. Les croix n’ont plus de caractère religieux, elles sont inscrites dans le paysage. On a beaucoup de lieux-dits marqués par une croix. C’est un patrimoine, et puis ça donne un but, ça marque un sommet.”
Seklon Michael Kraemer, maire de Lans-en-Vercors, “cela ne peut pas être la faute du vent, à mon avis, puisqu’il n’y en avait pas. Peut-être quelqu’un qui s’est amusé avec la croix, l’a cassée, a voulu s’en débarrasser… Mais vu les conditions de neige qu’il y a actuellement, ça veut dire que c’est quelqu’un qui pratique la montagne.”
Mais s’il n’y avait que la croix… Accrochée à elle, il y avait un message personnel, gravé sur un cœur en bois : “À mon papa adoré“. Ces mots, ils ont été écrits par Cédric Barbarot, alors âgé de 13 ans, en hommage à son père, chasseur alpin au sein du 93e régiment d’artillerie de Varces, et décédé en 2008. C’est d’ailleurs cette unité qui a monté la croix jusqu’en haut du Pic Saint-Michel, en mémoire de l’un des leurs.