REPORTAGE – Contre le harcèlement de rue, le 10e arrondissement de Paris convie des riveraines à se réapproprier l’espace public.
«Alors là, attention les odeurs!», «Et puis faites gaffe où vous mettez les pieds!», «Surtout qu’on voit rien ici…». Ce jeudi soir, une dizaine de femmes déambulait, carnet de notes en main, sous le métro aérien, entre les stations Stalingrad et La Chapelle: la mairie du 10e arrondissement de Paris organisait, sous l’égide de l’association «À places égales», sa première «marche exploratoire de femmes», sur un parcours choisi par les participantes.
L’objectif? «Travailler grâce à l’expertise des habitantes, sur l’aménagement, l’animation du quartier et la sécurité, décrypte la mairie, afin de permettre aux femmes de se réapproprier l’espace public et de renforcer leur liberté de circuler.»