Noé, un étudiant de 24 ans, aurait été la cible de cinq agresseurs qui l’auraient roué de coups, avec au moins une bouteille, le 10 octobre dernier. Il a décidé de « témoigner, pour faire avancer les choses », sur le front de la vidéosurveillance. D’après lui, faute de caméras, l’enquête de police piétinerait.
« Une quarantaine de points de suture » et « un nerf de l’arcade sourcilière sectionné ». Noé, un étudiant de 24 ans, aurait été victime d’une violente agression, dans le quartier lyonnais de la Confluence, tôt le dimanche 10 octobre.
Alors qu’il venait de quitter une boîte de nuit, vers 5 h 10, il a, dit-il, « senti une présence qui arrivait derrière en courant. Je me suis retourné par réflexe et je me suis pris un coup de bouteille » au visage. « Elle a éclaté puis je n’ai plus de souvenirs. »
Selon un témoin, cinq agresseurs l’auraient roué de coups. La bande aurait pris la fuite, quand le témoin se serait précipité en direction de l’étudiant pour lui porter secours.
« On ne m’a rien volé. J’ai été frappé gratuitement », déplore Noé, qui se serait vu délivrer 13 jours d’incapacité totale de travail. Les cicatrices sur sa tempe sont encore loin d’être estompées. L’attaque « s’est faite par-derrière, par surprise, c’est encore plus lâche. (…)