22/12/2021
De son lit d’hôpital, Enrico Martorina, le gérant du Blackbird Café à Saint-Etienne, témoigne de l’agression dont il a été victime dans la nuit de vendredi à samedi. Il voulait venir en aide à un collègue commerçant, lui-même frappé par cinq individus.
Trois jours après votre agression, comment allez-vous ?
«Je ne vais pas très bien. C’est plus grave que prévu. Je souffre de plusieurs fractures du plateau tibial. C’est une opération très technique qui doit être réalisée par un chirurgien à l’hôpital Nord. J’attends qu’une place se libère pour être transféré (il est hospitalisé à la clinique du Parc, NDLR). Je souffre le martyre sur mon lit : on a essayé de me donner de la morphine pour atténuer mes douleurs mais je faisais des malaises, je prends autre chose pour me calmer. L’opération va être complexe : je ne pourrais pas poser la jambe avant 45 jours, c’est le minimum, mais l’immobilisation pourra durer jusqu’à 90 jours. Puis il y aura une longue période de convalescence, c’est aléatoire,…
«Je ne remarcherai pas avant un an»
18/12/2021
La fille de la victime, hospitalisée, dénonce des tensions qui ne datent pas d’hier. Selon elle, cela ferait plusieurs mois que de jeunes individus sèment la discorde dans cette rue du centre-ville stéphanois.
Les messages de soutien à Enrico Martorina se multiplient, depuis ce matin, sur les réseaux sociaux.
La nuit dernière, vers 22h50, le gérant du Blackbird Café, aurait été agressé par un groupe de jeunes alcoolisés, dans le centre de Saint-Étienne.
Selon les policiers, ces jeunes importunaient des individus dont deux clients du Blackbird dans la rue. Cette altercation aurait fait sortir le patron du bar qui est intervenu pour essayer de calmer les esprits échauffés.
Le groupe de jeunes aurait alors sauté sur le Stéphanois de 50 ans, et lui aurait assené un coup de pied au niveau de la jambe.
(…)
Quatre jeunes soupçonnés d’avoir pris part à la bagarre ont été interpellés.
Toujours dans son post Facebook, largement partagé et commenté, sa fille interpelle notamment, Gaël Perdriau. En effet, elle explique que les tensions ne datent pas d’hier, cela ferait plusieurs mois que de jeunes individus sèment la discorde dans cette rue du centre-ville stéphanois. Et malgré de nombreux signalements, elle déplore l’absence de réaction des institutions.
Un post Facebook du gérant Enrico Martorina, deux jours avant son agression :
Merci à Antho