28/12/2021
Le chauffard accusé d’avoir mortellement percuté une femme de 49 ans dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers (Hérault) a été mis en examen pour « assassinat, conduite en état d’ivresse et délit de fuite ». Il a été placé en détention provisoire. L’homme ne connaissait pas la victime.
Elle venait de fêter l’anniversaire d’un ami lorsqu’elle a été percutée et tuée par un automobiliste, sur un parking de Béziers, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2 heures du matin. Cette mère de famille de 49 ans était originaire de Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Le parquet a annoncé la mise en examen du chauffard pour « assassinat, délit de fuite et conduite en état alcoolique en récidive légale ». Âgé de 46 ans, il a été écroué. Son passager de 29 ans a quant à lui été mis en examen pour « complicité de délit de fuite », avant d’être laissé libre sous contrôle judiciaire.
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« Des menaces de mort avant de prendre le volant »
Le mis en cause et son passager « se seraient battus à la fermeture de l’établissement avec un autre groupe de clients, provoquant ainsi l’intervention des agents de sécurité », précise le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland. « Le conducteur aurait alors proféré des menaces de mort avant de prendre le volant de son véhicule, accompagné du passager. Des témoins affirment que le conducteur aurait alors manœuvré de manière à percuter volontairement la victime à pleine vitesse, avant de prendre la fuite ».
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« La qualification d’assassinat retenue en l’état des investigations s’explique par les propos menaçants qu’aurait tenu le présumé conducteur avant d’aller récupérer son véhicule et de revenir sur place à grande vitesse, caractérisant ainsi une possible préméditation de son intention criminelle », a souligné le parquet.
Déjà condamné à 13 reprises
26/12/2021
Deux hommes étaient à bord du véhicule, qui a heurté une quinquagénaire avant de terminer dans le fossé 200 mètres plus loin. Ils ont été placés en garde à vue pour homicide volontaire.
À ce stade « les faits sont encore confus » et les enquêteurs s’interrogent sur « un possible acte volontaire », a expliqué le procureur. Les deux hommes auraient été priés de quitter un restaurant à la suite d’une rixe.