Calais – Les habitants des rues du Beau-Marais, d’Artois, de Flandre et de Normandie ont été spectateurs des affrontements entre forces de l’ordre et migrants. Il y a eu des dégradations.
Plusieurs riverains sont excédés par la situation, qui semble ne plus finir. « C’est une scène de guerre civile » , déplore une voisine. Et de montrer au sol, dans la rue, des briques, des capsules de gaz lacrymogènes. Certains en ont reçu dans leur jardin. Manon, en vacances, s’est fait réveiller par les tirs, avant de se mettre à la fenêtre pour filmer.
Un affrontement “d’une violence inouïe” entre des CRS, des gendarmes et des migrants a fait “au moins 15 blessés” ce jeudi matin à Calais. Les CRS disent avoir été attaqués par une centaine de personnes armées de pierres.
L’évacuation d’un camp de migrants à proximité de l’hôpital de Calais s’était passée dans le calme ce jeudi matin mais vers 10h mais c’est de l’autre côté de la ville, dans la zone Transmarck où des exilés tentent de monter dans les camions pour rejoindre l’Angleterre, qu’un affrontement a éclaté.
60 CRS et gendarmes contre 100 migrants
60 CRS et gendarmes qui sécurisaient la zone disent avoir été attaqués par une centaine de migrants. Selon une source policière sur place, l’attaque était d’une “violence inouïe“. Un CRS raconte que les migrants “avaient des sacs remplis de pierres et de ballast dans leurs tentes“. La bagarre a duré une heure, des témoins décrivent “une scène de guerre” avec des migrants qui jetaient des pierres et des CRS qui répliquaient avec du gaz lacrymogène et des tirs de lanceurs de balles de défense.
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Au moins 15 CRS ont été hospitalisés selon une source policière pour des contusions, des plaies et un policier aurait une jambe cassée. Plusieurs migrants ont également été blessés dans l’affrontement.