Une séance de ce mercredi 29 décembre ne s’est pas déroulée comme prévue au cinéma Le Sully. Une vingtaine de jeunes spectateurs, collégiens d’après les témoins, ont tout fait pour perturber la projection du film Spider-Man : No way home.
Spider-Man : No way home. Sans parler de cohérence ou de qualité artistique qui peuvent être très critiqués, ce film n’est pas loin du concentré de tout ce qu’un fan de l’homme araignée aurait pu imaginer dans ses rêves les plus fous.
“Ils ont fait le bazar tout le long, jusqu’à pousser des hurlements pendant le film sur certaines actions. Ils jetaient des projectiles comme des bouteilles et des boites de chips vides. Ils bougeaient et changeaient de place sans arrêt.”
“Ils ont foutu un bordel monstre !”, acquiesce un autre spectateur en décrivant la même scène. “Ça criait, ça s’insultait. À chaque grosse scène, ils braillaient longtemps ! Des parents se sont levés et leur ont demandé de se taire”. Ce dernier parle même de critiques et d’insultes à caractère sexuel lors de scènes mettant en avant des femmes actrices.
Ils l’ont poussé à droite, à gauche, ils l’ont insulté”
Ces perturbations continuelles se sont prolongées pendant plus d’une heure trente, selon ces deux témoins. Jusqu’à l’intervention de l’assistant-directeur, seul aux commandes du cinéma au moment de la projection. “Des clients me l’ont d’abord signalé, car je suis seul dans le cinéma, donc je ne peux pas rester continuellement dans la salle, raconte Jason Augusto. J’ai commencé à rembourser les clients habituels qui avaient décidé de partir.”
La situation ne se calmant pas, le responsable a fini par mettre le film en pause et à allumer les lumières. Il a alors demandé à une vingtaine de jeunes de sortir de la salle. “C’est parti en vrille. Il y en a deux-trois qui ont joué les rebelles et qui ont commencé à être violents avec cette personne, reprend le deuxième spectateur. Ils l’ont poussé à droite, à gauche, ils l’ont insulté. Un parent est intervenu calmement et en employant les bons mots. Certains se sont calmés.”
Merci à Paul Auchon